Gwada, ma belle, toute une vie passée à rêver de toi... des beautés que tu recèles !
Du camaïeu de verts des jardins luxuriants, émaillés des couleurs de ces fleurs irréelles, où des oiseaux de paradis s'enivrent de nectar.
Mon île papillon, ta douceur me grise, même loin de toi j'appartiens à ton sol. Un jour, je foulerai d'un pied joyeux le sable de tes plages, me laisserai bercer par tes eaux cristallines me purifiant du gris dont mes yeux sont si las.
Venant à toi , je réaliserai le premier pas de ce pélerinage sur la trace de mes ancêtres. Au mémorial Delgres, je pleurerai les âmes de tous ceux que le fouet a réduits au silence, j'entendrai dans la nuit les larmes de Solitude, le tambour des "Mawons", le souffle de "baron samedi" et puis j'irai zouker jusqu'au petit matin pour oublier le mal qui a marqué ton front du sceau de l'infâmie.
Ô ma belle, mon île, mon paradis...
Du camaïeu de verts des jardins luxuriants, émaillés des couleurs de ces fleurs irréelles, où des oiseaux de paradis s'enivrent de nectar.
Mon île papillon, ta douceur me grise, même loin de toi j'appartiens à ton sol. Un jour, je foulerai d'un pied joyeux le sable de tes plages, me laisserai bercer par tes eaux cristallines me purifiant du gris dont mes yeux sont si las.
Venant à toi , je réaliserai le premier pas de ce pélerinage sur la trace de mes ancêtres. Au mémorial Delgres, je pleurerai les âmes de tous ceux que le fouet a réduits au silence, j'entendrai dans la nuit les larmes de Solitude, le tambour des "Mawons", le souffle de "baron samedi" et puis j'irai zouker jusqu'au petit matin pour oublier le mal qui a marqué ton front du sceau de l'infâmie.
Ô ma belle, mon île, mon paradis...