Aujourd'hui, c'est décidé ! je donne "quartier libre" à mon cerveau.
Après que l'on m'ait traitée d'idiote, accusée d'être une féministe à deux balles, une personne raciste (celle-là, c'est la meilleure !) je me dis que si je suis effectivement tout cela il faut que je laisse "le" neuronne (que dans sa magnanimité ce monsieur m'a reconnu) au repos afin de ne pas hâter sa disparition ;-)
Qu'il est difficile de se sentir méprisée par des gens qui ne vous connaissent même pas, et qui dans leur "nombrilisme d'intellectuels" se gargarisent de mots et veulent vous rabaisser au rang de crotte sur un tapis sheeraz !
Je n'ai jamais eu une très haute estime de moi... et dans des échanges comme celui qui m'a confrontée à l'agressivité gratuite d'un intellectuel (ou qui se rêve tel), qui pense très certainement déternir la vérité universelle, qui renvoie 95% des gens qui "critiquent sa pensée" à un apprentissage de la lecture, voire, se permet de les traiter de branquignoles et de larbins (de qui grand dieux???), je pense que le plus sage à faire est d'aller aérer mon "unique neuronne" dans les doux parfums de la pollution urbaine afin que, peut-être, l'abus de CO2 élimine le poison instillé par la méprisante arrogance de ce monsieur...
Je ne devrais pas, me direz-vous, accorder d'importance aux propos de quelqu'un qui porte sur moi un jugement fondé sur une lecture personnelle de mon opinion.
N'étant pas aussi cruche qu'il peut le penser, je suis allée lire les quelques pages qu'il a mis sur son site... les sujets abordés so,t plus qu'intéressants, même au travers du filtre de sa vision personnelle. Mais pourquoi un phrasé aussi lourd ?
L'intérêt du sujet n'en est pas augmenté et cela peut décourager très rapidement. C'est toute la dificulté d'être un auteur (si l'on veut être lu tout au moins ... Si par contre il s'agit simplement d'être publié, on peut même écrire en cryptogrammes !)
Enfin si j'en crois ce personnage mon inculture fait définitvement obstacle à l'appréhension du sujet... Voici le lien, si vous voulez visiter la page... attention je dois toutefois prévenir que certains propos peuvent agresser (www.piankhy.com)
Mais, ceux qui sont des "fidèles" de ce blog (sans forfanterie, je crois qu'il y en a) ont pu ressentir au fil des pages la nature utopique qui est la mienne et mesurer très certainement la "fragilité" qui est en moi.
Bref, au lieu de rester devant cet écran à ressasser, je vais aller faire un tour avec Ruby, qui sait toujours me redonner le sourire grâce à ses facéties ; parler avec des quidams issus, comme moi, du "populis vulgaris"
Ce peuple dont les intellectuels n'ont de cesse de s'éloigner en commettant des pamphlets prétentieux et illisibles, sauf pour une "petite élite" laquelle pourra ensuite se rengorger sur l'excellence de sa culture, même si celle-ci n'est remarquable que par son hermétisme et sa redondance.
On nous dira ensuite que les "philosophes et les intellectuels" tentent d'éduquer la "masse". Il est certain qu'en méprisant les gens, en les écrasant de tout leur savoir livresque, ils sont très certainement pédagogues et altruistes.
Euh... tiens qui a dit... "plus je connais les Hommes et plus j'aime mon chien ?"
Enfin merci à vous qui lisez ces lignes... et par là-même, faites de mon blog un espace de partage, fut-il virtuel.
jeudi 8 mai 2008
Aération cérébrale...
Libellés : agressivité, caste, chiens, intellectuel, intelligentsia, mépris, ours, philosophes, racisme