Aujourd'hui, encore une fois, une mère se demande pourquoi ont lui a pris sa fille. Une famille pleure la disparition prématurée d'une jeune fille dont la vie a été volée par des monstres qui ne pensant qu'à l'aide de leur "précieux phallus" on décidé que cette jeune femme, était à leur disposition pour assouvir un quelconque fantasme de refoulés sans doute incapables de trouver leur plaisir autrement que dans la violence !
Encore une fois, une femme est morte parce que des hommes se sont crus investis du pouvoir de vie et de mort sur elle ! (lire / lire)
Ils l'ont saoulée, puis violée et, après qu'elle ait plusieurs fois perdu connaissance, ce qui ne les a pas empêché de continuer à assouvir leur immonde plaisir, ils ont fini par se rendre compte qu'elle n'était plus qu'un corps sans vie.
Quelle a donc été leur réaction ? Appeler les pompiers ? un médecin ? Tenter de la ranimer ? Mais non, courageusement, ils ont cherché la meilleure façon de s'en débarrasser et, de préférence dans un quartier à l'opposé du leur.
Mais, il semble que l'un d'entre eux, peut-être dégrisé par l'air frais de la nuit, dans laquelle ils sont sortis pour aller la jeter sur le bord d'une route, ait pris conscience que c'était très grave... trop grave pour sa "conscience " ???
Alors, il a finalement appelé les pompiers , mais... trop tard ! Fin de l'histoire de Laetitia. Mais là pas de clap de fin, pas de victime qui se relève en riant pour aller boire un café après le tournage... Et voilà comment quatre hommes sont devenus des meurtriers.
Alors, il a finalement appelé les pompiers , mais... trop tard ! Fin de l'histoire de Laetitia. Mais là pas de clap de fin, pas de victime qui se relève en riant pour aller boire un café après le tournage... Et voilà comment quatre hommes sont devenus des meurtriers.
Les propos des journalistes de "La Provence" que, pour ma part, je trouve insultants pour la mémoire de cette jeune femme, en amèneront sans doute certains à demander si elle était consentante pour boire jusqu'à avoir 5,98 d'alcool dans le sang.
Qu'il me soit permis d'en douter !
De même peut-on décemment évoquer la possibilité qu'elle ait pu être d'accord pour cette "tournante" qui lui a coûté la vie ???
Ce soir, je pleure sur cette vie fauchée, sur le chagrin qui frappe cette famille pour qui Noël ne sera plus jamais Noël...
Et, les pleurs que je verse sont des pleurs de souffrance, de compassion mais aussi de rage, d'indignation, de révolte !!!
Encore une fois, je m'insurge contre cette violence que nous femmes, subissons quotidiennement dans l'indifférence totale du gouvernement qui continue à traîner les pieds pour édicter une loi contre les violences faites aux femmes.
Et, je pose la question : combien de victimes faudra-t-il encore pleurer avant que notre société patriarcalo-machiste ne comprenne que nous ne sommes pas des objets, pas des poupées gonflables ou des sex toys ?
Que les hommes n'ont pas autorité à nous posséder pas plus qu'à décider de notre vie?
Que nous avons plein droit au respect, à l'égalité, à la prise en compte de nos opinions et que, par-dessus tout nous avons le droit de dire NON ?
En fait, je continue à me demander jusqu'à quand devrons-nous attendre que nos droits soient reconnus à l'égal de ceux de ces messieurs ???
En fait, je continue à me demander jusqu'à quand devrons-nous attendre que nos droits soient reconnus à l'égal de ceux de ces messieurs ???
En pleine célébration du soixantième anniversaire de la déclaration des Droits de l'Homme on voit plus que jamais combien il est URGENT d'écrire la déclaration des droits de l'Humain et de prendre en considération toutes les iniquités que nous subissons partout dans le monde.
A sa famille j'adresse toute ma compassion et mes plus sincères condoléances.
A ceux qui liront ces lignes je demande de peser tout le poids et l'injustice des crimes dont nous sommes toutes de potentielles victimes.
A celles qui les liront je demande de ne jamais oublier qu'un homme peut se transformer très, très vite en prédateur.