Les élections européennes approchent. Soutenez cette Campagne pour une meilleure représentation des femmes à la prise de décision en Europe! cliquez simplement ici et ajoutez votre nom; votre signature contribuera à avoir plus de femmes au plus haut niveau de la politique européenne.
s’associe pleinement à la réaction de l’association française "Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes" (ECVF) à propos des déclarations que le Président du conseil italien Silvio Berlusconi a faites sur le viol, à lire par exemple sur ce site http://www.lesoir.be/actualite/monde/des-propos-de-berlusconi-sur-2009-01-25-685118.shtml
Voici le texte du communiqué de presse :
Un viol est un acte de domination, non un acte de désir !
L’association nationale "Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes" (ECVF) dénonce fermement les propos de Silvio Berlusconi et les "circonstances atténuantes" qu’il concède aux violeurs.
Après deux viols récemment médiatisés en Italie, Silvio Berlusconi livre son analyse de la situation : l’Italie compte tant de belles femmes que même un Etat policier ne pourrait mettre en œuvre des moyens nécessaires à la protection de chacune d’entre elles. Il en conclut que la lutte contre le viol, c’est mission impossible ! En Italie comme en France, et ailleurs dans le monde, on suggère que ce sont les femmes qui sont à surveiller, non les criminels sexuels. En Italie comme en France et ailleurs dans le monde, les criminels sexuels bénéficient d’une étrange bienveillance qui les soulage de la responsabilité de leurs actes pour la transférer sur les victimes, très majoritairement des femmes.
Celles-ci sont coupables d’être, d’avoir ou de faire trop :
- elles sont trop belles, trop provocantes, trop libres, ou trop faciles…
- elles ont des tenues trop courtes, trop serrées ou trop sexy…
- elles sortent trop tard ou trop seules.
Les criminels sexuels, eux, ne seraient que des amoureux éperdus de désir, voire d’amour ; ou alors, des hommes, des vrais, avec des besoins et des pulsions d’hommes !
Cet injuste renversement de la responsabilité dit aux femmes :
"Restreignez votre champ de liberté, ou gare à vous" !
Il dit aux criminels sexuels :"Allez-y, ne craignez rien ! Entre hommes, on se comprend : on vous couvrira"Les criminels sexuels ne désirent pas leurs victimes. Ils ne les aiment pas, non plus. Ils les violent pour affirmer une domination, pour les contrôler et les détruire.
Les dernières enquêtes [1] estiment le nombre annuel de femmes victimes de viol en France à 397 800, soit 1 090 viols par jour. Il leur faut du courage et de la persévérance pour faire valoir leurs droits et se reconstruire. Elles méritent le respect de chacun/e de nous. Toute forme de complicité envers leur(s) violeur(s) est une violence supplémentaire. ECVF appelle les élu/es à la vigilance et à la fermeté, dans les assemblées territoriales comme dans les assemblées nationales, afin que la règle soit le respect des victimes et la responsabilisation des criminels et de leurs complices.
ECVF - Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes Tour Mantoue - 9, villa d’Este 75013 Paris - Tel : 01 44 24 54 80ecvf@ouvaton.org - http://www.ecvf.ouvaton.org/ [1] INSEE, Les violences faites aux femmes. N° 1180 - février 2008.
http://www.ecvf.ouvaton.org [1] INSEE, Les violences faites aux femmes. N° 1180 - février 2008.
Deux pétition à signer en ligne
1. Pour sauver la gynécologie médicale en France, action soutenue depuis 2001 par notre réseau (voir http://encorefeministes.free.fr/actions/action10gynecos.php3 ), signez la pétition sur le site http://www.cdgm.org/ http://www.cdgm.org/, où vous trouverez l’historique de la situation : il y va de la santé des femmes !
2. Pour soutenir le Planning familial, l’un des principaux mouvements féministes français, dont les missions sont mises en danger par la réduction des subventions, voici le texte à signer :"Pour la défense du droit à l’information, à l’éducation à la sexualité, pour toutes et tous" En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective.
Par cette décision, l’Etat montre sa volonté d’abandonner les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les pratiques d’accueil et de conseil, qu’elles soient mises en oeuvre lors d’activités collectives ou d’entretiens individuels. Ces missions d’utilité publique sont donc très clairement menacées par la baisse des financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations aux côtés de l’Etat.Pourtant, dans une société où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales ! 450.000 personnes bénéficient chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations départementales de Métropole et des DOM. La conséquence de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs. L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73. L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer.L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.
Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles. Nous avons lutté pour les obtenir, luttons ensemble pour les défendre ! Vous souhaitez soutenir le Planning Familial, signez cette pétition sur le site http://www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth/
L’ALCAZAR organise, en partenariat avec Amnesty international Marseille, un cycle intitulé "AU NOM DES FEMMES" qui met en lumière les différentes formes de discriminations que peuvent subir les femmes à travers le monde.
Samedi 7 février à 15 h à en salle de conférences : MOOLAADE, film de Ousmane Sembene (2002) Dans un village sénégalais, Collé Ardo n’accepte pas que son unique fille subisse l’excision, ce rite de purification qu’elle juge barbare. La nouvelle se répand dans le pays, et quatre fillettes réclament à Collé Ardo le droit d’asile, le Moolaadé. Dans le village, les tenants de la tradition et de la modernité s’affrontent…
Avec Nana Camara, membre du Groupement des femmes pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS) et Jean Pierre Bonsignour, médecin, d’Amnesty International.
LES FILLES D'ABRAHAM EN DIALOGUE Ont le plaisir de vous inviter à la rencontre sur le thème : "Quel avenir pour les femmes dans les religions monothéistes"Mercredi 11 février 2009 - 16h30/21h Au Comité du Vieux Marseille 21, Boulevard Longchamp,13001 Marseille
ATTENTION : Nombre limité à 100 personnes, inscription obligatoire.
Pour tout renseignement et inscription s¹adresser au :Forum Femmes Méditerranée de Marseille 74 rue Longue des Capucins13001 Marseille - Tél : 04 91 91 14 89 Email : DEROULEMENT de la rencontre :
-16h 30 : Pot d'accueil et signature des ouvrages
-17h-17h30 : Intervention d'Esther FOUCHIER, Présidente du Forum Femmes Méditerranée
Allocutions des représentants des collectivités territoriales et institutions
-17h 30: Introduction par Renée DRAY-BENSOUSAN, historienne et coordonnatrice du groupe
Intervenants :
- Agnès MANESSE, Secrétaire générale de l'Action catholique des femmes,- Iris REUTER, Pasteur
- Gerard Deltheil, professeur à la faculté de théologie de Montpellier- Janine ELKOUBY, Vice-présidente du consistoire Israélite du Bas-Rhin,- Evelyne SITRUK, Présidente du cercle Léon BlumAli MADANI, Professeur de lettres et auteur des causeries Religieuses sur Radio Soleil20H 30 : Conclusion Marlène MAESTRE, Théologienne et féministe.
POURQUOI CETTE RENCONTRE ?
Dans cet échange interviendront des personnalités représentatives des religions monothéistes.En effet, ont été sollicités des hommes et des femmes, penseurs, universitaires ou personnalités engagées. Certains intervenants sont choisis dans le cadre national, d¹autres au plan local. Cela nous permettra d¹avoir une vision à double échelle et de prendre quelques distances par rapport aux préoccupations immédiates sans négliger toutefois les implications concrètes significatives.
Les interventions des uns et des autres permettront de faire le point sur les questions suivantes :
- état des lieux et place des femmes dans les religionsaujourd¹hui,
- analyse des aspirations des femmes à l'intérieur des religions
- évolutions possiblesChacune des questions posées sera suivie d'un échange avec la salle.
Dans le cadre du dialogue interculturel, le groupe des "Filles d'Abraham en dialogue" s'est constitué à la suite d'une réflexion sur le rôle des femmes dans les différentes religions. Il s'est engagé dans la lutte contre les intégrismes et pour la défense de la laïcité
Les objectifs de cet espace de dialogue et de recherche sont les suivants :
- favoriser la visibilité des femmes et leur rôle dans les religions (rôle joué ou supposé ou encore attendu ou désiré)
- créer des liens entre les femmes des différentes communautés
- permettre une information large et fondamentale pour seconnaître mieux et se respecter
- aboutir à une action féministe
Les membres du groupe se retrouvent une fois par mois en atelier de réflexion sur un thème convenu. Ce groupe est animé par Renée Dray-Bensousan historienne.