Depuis quelques semaines, il était prévisible que cela arriverait...
Encore une fois, il va s'en sortir indemne !
On sait bien que le pouvoir de l'argent est incommensurable (on pourrait même deviner derrière ce "blanchiment" la puissance de certains lobby dont je ne citerai pas ici le nom mais que tout le monde aura identifié)
Je trouve ça moche , très moche !
Mais pour avoir suivi moult séries sur le fonctionnement de la justice américaine, on sait qu'elle est souvent faite "d'arrangements" à plus forte raison lorsqu'il y a un tel fossé entre l'accusatrice et l'accusé.
Comme le dit si finement Monsieur Ribbe (http://www.claude-ribbe.com/dotclear/index.php?2011/08/24/245-strauss-kahn-blanchi-selon-la-presse-raciste-reste-sale) s'il s'était agi d'un afro-américain (autrement dit un "Noir") qui soit accusé d'avoir agressé sexuellement A. Sinclair, la chose n'aurait pas été si facilment "blanchie"
Enfin, le voilà prêt à se dépeindre comme une victime dans tous les salons parisiens qu'il ne tarde pas de rallier à sa cause ! De là à ce qu'on le retrouve finalement candidat... Il n'y a qu'un pas qui je l'espère ne sera pas franchi.
Cet homme m'écoeure !
Je suis en tout cas bien certaine que l'on entendra encore parler de ses incartades, il suffit d'attendre quelques semaines !
Mais sans rire, (loin de là !) je suis sûre qu'il y aurait encore bien des gens prêts à voter pour cet énergumène !
Enfin, encore une fois nous avons là la preuve qu'il vaut mieux être blanc, riche, puissant et bien entouré que pauvre et noir.
Ah... quel dommage que Coluche ne soit plus des nôtres !
mercredi 24 août 2011
Si facilement !
Libellés : blog de Claude Ribbe, DSK, DSK blanchi, justice américaine, PS, racisme
vendredi 1 juillet 2011
Grosse nausée
Je sais, je vais encore passer pour une adepte du "complot" ou pour une personne qui s’acharne sur un "innocent".
Mais ce que je viens de lire dans la presse me donne une vraie nausée et me ramène à l’idée que j’avais quand toute l’affaire DSK a éclaté : le sentiment que quoi qu’il en soit, il en sortirait "indemne" !
L’accusatrice devient soudain une personne incrédible qui a eu, « avec un"dealer emprisonné" une longue conversation sur d’éventuels bénéfices à tirer d’un procès.
Elle devient aujourd’hui « inconnue de la communauté Guinéenne » etc… Bref, elle n’est pas une personne crédible, et DSK est un agneau innocent à qui l’on a fait vivre un « enfer judiciaire »
On vous l’avais bien dit que c’est un complot pour discréditer cet homme merveilleux et l’empêcher d’être le prochain président de la république sarkozienne !
Puis-je vomir immédiatement ?
Ah ben non, je vais plutôt attendre de voir comment la puissance de l’argent et le jeu des sal.peries politiques va donner naissance à un martyr !
Allons d’ici qu’il nous le resserve comme " THE candidat" venu nous sauver du sarkozysme… Sauf que n’oublions pas qui l’a promu au FMI et de qui il est le valet !
Français réveillez-vous ! On vous prend pour des c.ns et vous en redemandez !!!
En tout cas, cela me conforte dans l’idée que quoi qu’il advienne, je ne voterai pas pour le PS !
Même pas pour faire "barrage" au FN !
Parce qu’en fin de compte, je commence à croire tout comme Sartre que l’on ne peut pas faire de politique sans avoir "les mains sales"
Et puis tant qu’à faire d’être prise pour une buse et gouvernée par des gens que j’abhorre, je préfère que ce ne soit pas avec mon accord tacite.
Libellés : DSK, élections présidentielles 2012, FMI Sarkozy, Politique, sarkoland
lundi 30 mai 2011
Allez, jure ? !
Alors même que les effluves nauséabonds venus d’outre-atlantique empuantissent les sphères de pouvoir, une nouvelle tête vient de rouler dans le panier des mis à l’index : celle d’un certain M. Tron accusé par deux anciennes employées municipales d’agression sexuelle.
Ce monsieur, maire de Draveil (député) et par ailleurs Secrétaire d’Etat à la Fonction publique (aujourd’hui "ex") a présenté sa démission à F. Fillon (qui s’est empressé de l’accepter, tu parles !) est l’artisan de la réforme qui veut le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
J’espère qu’en ce qui le concerne, sa réforme sera appliquée à la lettre et qu’il ne sera pas remplacé même s’il ne s’agit pas ici d’un départ à la retraite et qu’il conserve, pour l’instant en tout cas, ses casquettes de maire et député…! (ce que je trouve parfaitement inadmissible vu que les faits reprochés par les deux plaignantes se seraient déroulés dans le cadre de ses fonctions de maire.
Bref, le non remplacement de ce "fonctionnaire" présenterait deux avantages : une substantielle économie (en effet son salaire ne doit pas être celui d’une catégorie c) et une limitation des risques d’une nouvelle/prochaine démission anticipée pour affaire de mœurs !
Il semble que l’approche de 2012 fasse sortir les cadavres (pas vraiment exquis) des placards où l’on s’est appliqué à les maintenir sous les masques compassés de "gens bien sous tout rapport".
Grand nettoyage de printemps ! Opération épuration du cloaque !
Tous les jours, une nouvelle puanteur !
Sans mauvais jeu de mot je dirai que ça commence à sentir très, très mauvais pour certains… pas moins de 6 ministres "out" en six mois ça fait beaucoup non ?
Je lisais ce matin dans les colonnes d’un quotidien gratuit une interview de Mme la Présidente d’une association féministe qui nous dit "…on s’aperçoit aujourd’hui que le sexisme est présent dans toutes les franges de la société. Force est de constater que l’abus de pouvoir n’appartient ni à la droite ni à la gauche. Il est présent dans tous les courants politiques…"
Allez jure ? ? ! !
Voilà une pensée bien profonde !
Perso je me dis, comment s’étonner que les mouvements féministes soient parfois regardés d’un œil torve quand on lit des trucs pareils !
Voilà vraiment là une découverte inouïe !
L’Homme politique serait donc tout bêtement un homme avec les travers que l’on peut malheureusement relier à cet état ?
Alors là j’en suis toute ébaubie !
Eh oui, madame la Présidente les hommes sont (trop) souvent des prédateurs qui se servent de leurs pouvoirs pour obtenir tout et n’importe quoi et surtout pour nous maintenir en situation d’infériorité.
Ne serait-ce pas le propre d’une société patriarcale qui ne l’oublions a pendant longtemps refusé aux femmes l’accès au droit de vote (le vote familial confié au pater familias c’était il n’y a pas si longtemps) et qui, n’hésite pas aujourd’hui à remettre en cause nos droits les plus fondamentaux ?
Enfin je dois reconnaître que ces propos ne sont pas aussi graves que ceux d’un certain J.F. Khan qui récemment comparait l’affaire DSK à un "vulgaire troussage de domestique" Merveilleux !
A quand le retour du droit de cuissage ?
A mais non ! suis-je sotte celui-ci existe toujours !
Nous en avons encore une fois la preuve avec cette nouvelle affaire.
jeudi 3 mars 2011
Vivement 2012 ou pas !
Un président à bout de souffle qui ne cesse de louvoyer entre les scandaleux comportement de ses ministres et n’a rien trouvé de mieux à faire que de jouer encore une fois aux chaises musicales : démissionné MAM et mis Brice de côté… en attendant de lui confier "de plus hautes fonctions" (tu parles, il va fourbir ses armes racistes et xénophobes pour la campagne qui, nous pouvons en être certains, atteindra des sommets de mauvaise foi et de propositions directement inspirées par le FN.
Et puis, l’idée lumineuse qui lui est venue : la suppression de l’ISF (lire) !
La réaction ne s'est pas faite attendre et, à l'instar de Monsieur Fabius (lire) les économistes soulignent qu'un pays au bord du gouffre (lire) comme l’est le bon royaume de Sarkoland, aurait mieux à faire que de supprimer la source de revenus que représente l’ISF.Cela équivaudrait sans doute à se tirer une balle dans le pieds pour soulager ses cors !
Mais qu’importe la sagesse à notre triste Sire !
Ses riches amis ne sont pas contents et fuient le royaume ? Qu’à cela ne tienne on va tenter de leur faire plaisir…
Et, pendant ce temps, vous, moi, nous, pauvres citoyens de bas étage (souvenez-vous "la France d'en bas"), nous voyons augmenter quotidiennement le poids des fardeau chargés sur nos épaules. Les cotisations sociales galopent, les prix du gaz et de l’électricité s’envolent, le prix de l’essence (lire), du pain, du blé (lire), des matières premières du quotidien flambent (lire) et réduisent à peau de chagrin nos déjà maigres salaires.
Mais nous continuons à payer sans broncher, marchant comme le merveilleux et docile troupeau que le spectre de la précarité fait de nous. Prisonniers de nos crédits, de notre surconsommation, nous nous laissons tondre sans ruer !
Alors que le monde arabe nous donne l’exemple de la force du peuple lorsqu’il n’en peut plus, nous continuons à nous croire mieux lotis et à ne pas nous révolter face à l’insoutenable disparition de nos espoirs d’égalité…
Certes, nous n’avons pas les mêmes problèmes, nous ne risquons pas de nous faire descendre lorsque nous nous opposons au "régime"…
Mais au fur et à mesure, les droits que nos aînés ont durement acquis, sont vidés de leur substance et rien ne vient nous redonner l’espoir de lendemains meilleurs bien au contraire.
Il semble bien que la seule chose que les politiciens de tous bords ont en tête en ce moment, c’est 2012… être "LE" candidat ! Etre calife à la place du calife…
Certains ressortent les bons vieux discours ultra nationalistes et xénophobes (lire), d’autres promettent de réformer les réformes, d’autres encore font "le mort" en attendant les primaires…
Et nous dans tout ça ?
Combien de nos concitoyens se laisseront séduire par les propos de celle-ci ou de celui-là oubliant que la politique de droite nous donne depuis trop d’années toute la mesure de son incapacité.
Hélas, la gauche quant à elle, ne semble plus capable d’inspirer la confiance qu’elle a su donner au peuple par le passé.
Il semble bien que nous soyons dans une crise de "foi" et que si l’union sacrée ne se fait pas à gauche nous allons droit vers des présidentielles dont le second tour nous rejouera le "duel" droite/extrême-droite.
Avec toutefois une petite différence : les français excédés par le comportement de sa majesté et l’évidente incompétence de sa cour à changer la donne risquent fort de vouloir voir ce que donnerait un gouvernement "ultra-nationaliste".
Surtout si les "éternels abstentionnistes ne se décident pas à retrouver le chemin des urnes pour user de ce droit acquis au prix du sang de tant d’anciens.
Libellés : 2012, flambée des prix, Sarkozy, suppression ISF