Un président à bout de souffle qui ne cesse de louvoyer entre les scandaleux comportement de ses ministres et n’a rien trouvé de mieux à faire que de jouer encore une fois aux chaises musicales : démissionné MAM et mis Brice de côté… en attendant de lui confier "de plus hautes fonctions" (tu parles, il va fourbir ses armes racistes et xénophobes pour la campagne qui, nous pouvons en être certains, atteindra des sommets de mauvaise foi et de propositions directement inspirées par le FN.
Et puis, l’idée lumineuse qui lui est venue : la suppression de l’ISF (lire) !
La réaction ne s'est pas faite attendre et, à l'instar de Monsieur Fabius (lire) les économistes soulignent qu'un pays au bord du gouffre (lire) comme l’est le bon royaume de Sarkoland, aurait mieux à faire que de supprimer la source de revenus que représente l’ISF.Cela équivaudrait sans doute à se tirer une balle dans le pieds pour soulager ses cors !
Mais qu’importe la sagesse à notre triste Sire !
Ses riches amis ne sont pas contents et fuient le royaume ? Qu’à cela ne tienne on va tenter de leur faire plaisir…
Et, pendant ce temps, vous, moi, nous, pauvres citoyens de bas étage (souvenez-vous "la France d'en bas"), nous voyons augmenter quotidiennement le poids des fardeau chargés sur nos épaules. Les cotisations sociales galopent, les prix du gaz et de l’électricité s’envolent, le prix de l’essence (lire), du pain, du blé (lire), des matières premières du quotidien flambent (lire) et réduisent à peau de chagrin nos déjà maigres salaires.
Mais nous continuons à payer sans broncher, marchant comme le merveilleux et docile troupeau que le spectre de la précarité fait de nous. Prisonniers de nos crédits, de notre surconsommation, nous nous laissons tondre sans ruer !
Alors que le monde arabe nous donne l’exemple de la force du peuple lorsqu’il n’en peut plus, nous continuons à nous croire mieux lotis et à ne pas nous révolter face à l’insoutenable disparition de nos espoirs d’égalité…
Certes, nous n’avons pas les mêmes problèmes, nous ne risquons pas de nous faire descendre lorsque nous nous opposons au "régime"…
Mais au fur et à mesure, les droits que nos aînés ont durement acquis, sont vidés de leur substance et rien ne vient nous redonner l’espoir de lendemains meilleurs bien au contraire.
Il semble bien que la seule chose que les politiciens de tous bords ont en tête en ce moment, c’est 2012… être "LE" candidat ! Etre calife à la place du calife…
Certains ressortent les bons vieux discours ultra nationalistes et xénophobes (lire), d’autres promettent de réformer les réformes, d’autres encore font "le mort" en attendant les primaires…
Et nous dans tout ça ?
Combien de nos concitoyens se laisseront séduire par les propos de celle-ci ou de celui-là oubliant que la politique de droite nous donne depuis trop d’années toute la mesure de son incapacité.
Hélas, la gauche quant à elle, ne semble plus capable d’inspirer la confiance qu’elle a su donner au peuple par le passé.
Il semble bien que nous soyons dans une crise de "foi" et que si l’union sacrée ne se fait pas à gauche nous allons droit vers des présidentielles dont le second tour nous rejouera le "duel" droite/extrême-droite.
Avec toutefois une petite différence : les français excédés par le comportement de sa majesté et l’évidente incompétence de sa cour à changer la donne risquent fort de vouloir voir ce que donnerait un gouvernement "ultra-nationaliste".
Surtout si les "éternels abstentionnistes ne se décident pas à retrouver le chemin des urnes pour user de ce droit acquis au prix du sang de tant d’anciens.
jeudi 3 mars 2011
Vivement 2012 ou pas !
Libellés : 2012, flambée des prix, Sarkozy, suppression ISF