samedi 12 janvier 2008

Abolition... souvenons-nous


Dans "le monde" du 09/05/07 ,
on pouvait lire :
Nicolas Sarkozy, le président élu, participera, jeudi 10 mai, au côté de Jacques Chirac, à la cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage et de la traite négrière. Le même Nicolas Sarkozy n'a pourtant eu de cesse de dénoncer le "mode exécrable" de la "repentance", qui "exige des fils qu'ils expient les fautes supposées de leurs pères et de leurs aïeux". "
les fautes SUPPOSEES ! ! !Si cette phrase était prononcée dans le cadre d'un discours sur la Shoah (dont les victimes ont mon plus profond respect) on parlerait de négationisme et l'on aurait raison.
Verrons-nous un jour une vraie prise en compte de cette part sombre de l'histoire de France ? La verrons nous figurer dans les livres d'histoire avec la juste reconnaissance de la responsabilités des" marchands d'ébène" nantais, malouins, bordelais, méditerranéens ?Des fortunes se sont faites grâce à ce commerce inique et nombre des fortunes en question subsitent aujourd'hui sans aucune honte ni remords...
Alors non monsieur le président, ne parlez pas de fautes supposées ! La faute existe et les flots de sang répandus par elle ne sont pas prêts à se tarir dans les mémoires des fils, des fils des fils... pas plus que dans celles des filles, des filles, des filles !

Et aujourd'hui, il n'y a plus que du racisme ordinaire...
























Pour mémoire :

1er décembre 1944 - Un jour d'infamie
Des tirailleurs sénégalais sont libérés des camps de prisonniers de guerre allemands et démobilisés. Débarqués le 21 novembre à Dakar, ils sont rassemblés au camp de Thiaroye à quelques kilomètres de la capitale. Mais ils attendent de recevoir les arriérés de leur solde et de pouvoir échanger leurs marks. En France, malgré leurs réclamations, on le leur avait refusé sous divers prétextes, et on leur avait promis que tout se ferait au Sénégal. Mais ici rien non plus ne se faisait, on leur proposait l'échange de leur argent à la moitié de sa valeur, ils recevaient un nouvel ordre de départ... C'en était trop. Les tirailleurs protestèrent, manifestèrent sans doute. Ils séquestrèrent un général qui leur donna satisfaction pour être relâché... La nuit suivante, le 1er décembre 1944, l'armée française intervenait en bombardant et mitraillant le camp. Les tirailleurs n'avaient pas d'armes. Combien de morts ? 25, 38, 60 ou plus ? Quelques-uns de ceux qui n'avaient pas été tués passèrent en jugement et furent emprisonnés jusqu'à ce qu'une grâce présidentielle leur soit accordée en avril 1947, lors du voyage de Vincent Auriol en AOF. En France on ignore tout.

Une saison noire de Raffael Scheck :En pleine campagne de France de l’été 1940, des unités allemandes massacrèrent entre 1.500 et 3.000 soldats noirs africains. Une telle tragédie, quoique connue, n’avait jamais jusque là fait l’objet de travaux approfondis. Et c’est à un historien américain, Raffael Scheck, spécialiste de l’Histoire allemande, que nous devons une progression de notre savoir entourant ces atrocités allemandes, ce qui suscite plus que jamais certaines interrogations quant à la recherche française.
























Ruby, my funny dog

TEMOIGNAGES DE FEMMES

On parle d'égalité

Merci à LeParisien.fr vidéo censurée (Dalymotion et Youtube) ! Significatif !

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