Le journal "de l’air", (apparemment) organe-relais d’une candidature dont nous avons déjà parlé ici), relate dans son dernier numéro l’état catastrophique dans lequel est la ville d’Aubagne !
A la lecture de ses pages on découvre que "les artères d’Aubagne se bouchent, que la ville frôle l’asphyxie, que le quartier des Défensions a été construit en dépit du bon sens, que les infrastructures élémentaires n’y ont pas été pensées, que les rues sont sales, que les rats y mènent sarabande, que les commerces y périclitent et que le cours Voltaire est toujours souillé de sacs plastique et autres détritus découlant de la tenue du marché".
Je suis stupéfaite que l’on puisse écrire de telles choses et prétendre vouloir défendre le bien des Aubagnais et de la ville.
C’est bien simple, je me demande comment, en tout état de cause, la peste n’a pas encore frappé tous les foyers de la vieille ville et certains lieux tels la place du marché et l’hôtel qui par la voix de son directeur souligne que le nettoiement n’est pas effectué (nuisant de ce fait à la bonne marche de son établissement !
Il suffit pour constater que c’est une contre-vérité, de passer sur ces lieux après le marché et de voir que les véhicules des services techniques, sont bien là pour effectuer le nettoyage du lieu.
D’autre part, en ce qui concerne les sacs plastique, il est vrai que beaucoup de marchands-forains continuent de les utiliser et de fait, les distribuent à leur clientèle. Mais, n’est-ce pas l’un des fondements de la démocratie que de suggérer ? La Municipalité a fait un travail remarquable sur ce thème et les grandes surfaces qui ont signé la convention et la charte "0 sac plastique de caisse" étaient censées tout mettre en œuvre pour ne plus donner ces sacs. Alors ils ont joué le jeu sur les "gratuits" mais continuent à vendre des sachets plastique…
La Municipalité et l’Agglo ont consenti un effort financier certain en offrant aux Aubagnais des cabas, solides et plaisants en lieu et place des sachets incriminés ; est-ce sa responsabilité si les commerçants et leur clientèle ne respectent pas tout à fait cette charte ???
Très sincèrement je ne crois pas ! Et, de la part de personnes qui se veulent les tenants d’une société moins "assistée" je m’étonne qu’ils ne fustigent pas les comportements incivils plutôt que de systématiquement critiquer et stigmatiser les actions de la Ville !
La citoyenneté, ça se vit au quotidien et les Aubagnais n’en sont pas exemptés.
Il en va de même pour les problèmes liés au stationnement. Si les gens prenaient moins leur voiture pour faire 500 mètres (de la maison à l’école, de la maison à la boulangerie, etc…) on pourrait certainement mieux respirer en ville (et ailleurs) et si une réelle démarche écologique animait les citoyens, il serait possible de faire du co-voiturage et d’utiliser les transports en commun, cela réduirait certainement les problèmes de voiture, de stationnement et surtout permettrait aux piétons de se ré-approprier les trottoirs qui sont si souvent pris pour des parkings.
Un autre article nous dit qu’il aurait fallu reculer les arbres plantés en bordure de rue aux défensions, pour libérer des places de parking sur les trottoirs ! Et les piétons, ils marcheraient sur la route sans doute ? Parce que, visiblement on veut bien des arbres mais pas "au détriment" de sa voiture bien-aimée et d’une place de parking devant l’endroit où l’on se rend… Par contre, s’il n’y avait pas d’arbres, on dirait que la ville aurait du faire un effort et planter des arbres, que le cœur de ville manque de verdure… Il semble que ces détracteurs chroniques, oublient que les promoteurs immobiliers ne sont pas innocents quand ils préfèrent payer une amende plutôt que de prévoir des parkings suffisants dans leurs programmes. Et le nombre de voitures vendues ne dépend pas de la municipalité lui… Quand on exhorte les gens à surconsommer, on se retrouve face à des problèmes qui ne relèvent pas d’une seule compétence municipale…
Je vois quotidiennement que les emplacements piétonniers sont squattés par les voitures (ex cours Foch ou Voltaire) parce qu’il ne saurait être question de marcher 100 mètres ! La police municipale verbaliser les indélicats mais pour ce que cela change, je me dis que les piétons, n’ont qu’à se mettre en péril ou tout au moins en retrait au profit des véhicules qu’ils soient garés ou qu’ils circulent sans aucun égard pour eux ! Ce sera excusable puisque, de toute façon la faute reviendra à la Municipalité.
Je me souviens d’un proverbe qui dit : "la critique est aisée mais l’art est difficile".
A l’image de Francis Bacon, je dirai "Critiquez, critiquez, il en restera toujours quelque chose" pour alimenter les conversations des détracteurs et faire le jeu d’un camp politique qui n’est plus à découvrir.
Il est plus facile de parler de ce qui ne va pas plutôt que de ce qui va… mais ça, je l’ai déjà dit !
dimanche 13 janvier 2008
De l'air... vicié
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