Et je demeure éveillée au cœur de la nuit
L'esprit tourmenté par toute la souffrance
Que ton désamour a parsemé dans ma vie
Réduisant mon futur à l'éternelle errance
D'un enfant mal-aimé dont personne ne veut
Ma naissance fut-elle un si rude combat ?
Pour que seule la haine demeure en ton cœur ?
M'interdisant toujours l'asile de tes bras
Suscitant tous les jours encore plus de douleur
Qui pourtant ne saurait trouver grâce à tes yeux
Ne suis-je donc pour toi que le veule portrait
Le quotidien rappel d'une oubliée passion
Pour cet homme honni qui t'a martyrisée ?
Lui pourtant aujourd'hui repose en ton pardon
Et se retrouve absout par ta paix retrouvée
Faudrait-il qu'à mon tour on m'ampute les chairs ?
Et dois-je susciter comme lui ta pitié
Pour qu'un jour tu m'absolves et me rendes de l'air !
Cet air dont ton mépris m'a si longtemps privée
Chacun de tes jours nous rapproche à présent
De la séparation que l'on ne choisit pas
Celle qui, je le sais, sera pire tourment
Que tous ces pleurs versés depuis longtemps déjà
Maman ! Ecoute ! c'est le cri de mon cœur éperdu
Qui pleure de se voir à tout jamais exclu
Par ton choix condamné à battre loin de toi
Coupable dénoncé, coupable reconnu
J'ai enfreint trop de fois ta maternelle loi
Et, sur ton jugement tu n'es pas revenue !
Mysticpat13 © P.S. 2000-2008
L'esprit tourmenté par toute la souffrance
Que ton désamour a parsemé dans ma vie
Réduisant mon futur à l'éternelle errance
D'un enfant mal-aimé dont personne ne veut
Ma naissance fut-elle un si rude combat ?
Pour que seule la haine demeure en ton cœur ?
M'interdisant toujours l'asile de tes bras
Suscitant tous les jours encore plus de douleur
Qui pourtant ne saurait trouver grâce à tes yeux
Ne suis-je donc pour toi que le veule portrait
Le quotidien rappel d'une oubliée passion
Pour cet homme honni qui t'a martyrisée ?
Lui pourtant aujourd'hui repose en ton pardon
Et se retrouve absout par ta paix retrouvée
Faudrait-il qu'à mon tour on m'ampute les chairs ?
Et dois-je susciter comme lui ta pitié
Pour qu'un jour tu m'absolves et me rendes de l'air !
Cet air dont ton mépris m'a si longtemps privée
Chacun de tes jours nous rapproche à présent
De la séparation que l'on ne choisit pas
Celle qui, je le sais, sera pire tourment
Que tous ces pleurs versés depuis longtemps déjà
Maman ! Ecoute ! c'est le cri de mon cœur éperdu
Qui pleure de se voir à tout jamais exclu
Par ton choix condamné à battre loin de toi
Coupable dénoncé, coupable reconnu
J'ai enfreint trop de fois ta maternelle loi
Et, sur ton jugement tu n'es pas revenue !
Mysticpat13 © P.S. 2000-2008