Pendant que nous nous demandons si nous regarderons les retransmissions des jeux olympiques cet été, les Tibétains continuent à souffrir sous le pied de l'opresseur chinois qui depuis, 40 ans s'approprie le Tibet dans l'indifférence générale... Il a fallu que les manifestations tournent au drame pour que certains se souviennent que le Tibet est un état en souffrance et que son peuple est exterminé avec toute la discrétion que la Chine met dans l'exercice de ses exactions.
Par exemple en ce qui concerne la stérilisation forcée des femmes tibétaines
http://www.buddhaline.net/spip.php?article394
Pour manifester votre soutien au peuple Tibétain, vous pouvez signer les pétitions "en ligne". Parmi les nombreuses que l'on peut trouver sur le net en voici une :http://www.tibet-info.net//signez-l-appel-a-la-solidarite.html#sp572
Le monde sportif, les minsitres s'offusquent de l'idée du boycott... c'aurait pourtant été d'une portée plus importante que toutes les parlottes qui vont tenir lieu de sanction...
Mais, là encore le pouvoir n'est pas entre nos mains...
Les femmes qui sont toujours les premières victimes de la violence, de la guerre, de l'absurdité des luttes de clan, de parti, de gouvernement, luttent depuis longtemps et certainement encore pour longtemps. Parfois, au bénéfice d'un témoignage, on découvre les actions menées par des femmes dans le monde entier.
Par exemple, au travers du témoignage de Shura Dumanic, militante pacifiste et Présidente de l'association "Actions des Femmes de Rijeka" qui participait, hier, à une conférence organisée par le Mouvement de la Paix et le Collectif13 des Droits des Femmes. Conférence au cours de laquelle elle a donné sa vision des causes du conflit (Serbo-Croate) mais surtout parlé de ce que les femmes endurent dans "un pays où elle subissent plusieurs sortes de violences : celles de la guerre auxquelles s'ajoutent celles vécues dans la famille". Elle termine en ajoutant que "le refus absolu de la violence est le premier acte, la première action d'émancipation de la femme aujourd'hui".
Les femmes qui sont concernées par ces décisions prises par les hommes dans un monde où le pouvoir est encore trop souvent masculin
Ariane Ascaride, interviewée par C. Martino pour La Marseillaise, prend position contre les restrictions budgétaires que le gouvernement Sarkozy/Fillon s'apprête à appliquer sur le budget "culture" et nous rappelle que "sans culture le monde est un monde mort".Les femmes encore, qui osent braver des décisions injustes, Mme Humbert, qui par amour pour son fils avait pris le risque de le délivrer par une euthanasie active... Mme Sébire qui demandait qu'on lui accorde le droit d'abréger ses souffrances et qui se l'est vu refusé au prétexte que la société Française est basée sur le "choix de la vie".
Elle est décédée hier, sans doute avait-t'elle trouvé en elle suffisamment de courage pour mettre un terme à tout cela ? à moins que quelqu'un n'ai pris le risque de lui venir en aide envers et contre tous.
Le droit à la vie ! Quand on pense combien peu leur importe la vie de toutes celles et tous ceux qui meurent de faim, de maladie, à cause de la pauvreté maintenue par la société dite civilisée et le FMI qui continue à réclamer une dette déjà plus que remboursée par les peuples pour que leurs dirigeants vivent dans l'opulence et puisse "guerroyer" à loisir !
Ce pourrait être comique si ce n'était aussi dramatique !