... à bout d'espoir, à bout de forces !
Voilà mon état d'esprit face à ces "réformes" que le gouvernement a décidé de façon arbitraire et qui vont encore réduire nos ressources à nous, les "nouveaux pauvres" !
Ce soir, je n'ai pas envie de parler de tout ce qui se passe autour de nous, "le bruit et la fureur" l'abattement légitime qui accompagne le sentiment d'être pris pour des imbéciles, par un président pour qui le mensonge est une seconde nature.
Promettre à des électeurs qu'on leur donnera la lune est bien facile. Mais aujourd'hui, alors même que nous ne sommes pas encore à 365 jours de "Sarkozysme", qui pourrait citer un domaine dans lequel il n'aurait pas trahi ses promesses ?
Lorsque j'entends que parmi 166 mesures pour "réformer" la france, il n'est nulle part fait mention d'une réduction du train de vie des ministres, pas de réduction des voyages, cocktails, réceptions, pas de réduction de portefeuilles, de logements et véhicules de fonction ... je ne suis pas surprise !
On sait déjà que le logement social, fera les frais d'une réforme qui précipitera l'inexorable transformation des cités "mixtes" en ghettos d'où l'on ne pourra vraiment plus sortir.
Par contre, que les riches se rassurent, ils conserveront leur paquet fiscal et c'est nous qui devrons serrer de plus en plus la corde de pendu qui nous sert de ceinture.
Avant d'être employée au poste que j'occupe aujourd'hui, en "fonctionnaire privilégiée" j'ai connu la galère de l'intérim, des CES, CDD, des heures de ménage que l'on fait en attendant de trouver mieux et parce qu'on est seule pour nourrir son enfant...
A une période où je me suis crue à l'abri j'ai commis l'erreur de souscrire des crédits ! Devinerez-vous la suite ? Sans doute !
Le contrat non renouvelé, les difficultés à payer, les loyers qui s'enchaînent, la chute précipitée par les frais hallucinants que les banques vous créent en rejettant vos prévèlements, prélevant des frais de rejet, des commissions d'intervention... mais en payant, à découvert, les prélèvements issus de leur établissement !
La suite logique, c'est bien sûr le surendettement, la honte de se sentir jugée comme incapable alors que l'on est simplement pauvre et qu'à un moment de sa vie on a cru que l'on pouvait faire comme tout le monde, acheter un ordinateur à son étudiante de fille, changer sa literie qui part en lambeaux , changer le frigidaire qui tombe en panne toujours en plein été !
Les tribunaux sont surchargés, on le sait ! Mais dans des moments pareils on ne pense pas à ça et la mauvaise humeur, l'aigreur des propos des juges, les regards en biais des gens présents font que vous avez envie de disparaître et, même s'il est vrai que celui qui perd pied est responsable de son malheur, il pourrait être fait montre d'un minimum d'humanité...
Bref, on se présente au tribunal, honteux et effrayé et quand on est là bas, on voit des dizaines de personnes dans la même situation (ou pire)
Aujourd'hui après les galères, et alors que j'ai enfin un emploi stable qui devrait me permettre de survivre un peu moins difficilement je dois rembourser des sommes qui ajoutées aux charges courantes font que j'ai de plus en plus de mal à terminer les mois ! Un salaire de 1300 euros mensuels 500 euros de loyer, toutes les charges sont mensualisées et avec les "dettes" cela nous fait un total de 695 euros... Si l'on compte bien, 500+695=1195 allé à 1300... c'est mirobolant non ?
Alors bien sûr, ma fille qui est étudiante, fait comme la majorité des étudiants et travaille pour payer ses frais d'inscription à la fac, de transports, de fournitures. Mais ce qu'elle gagne ne lui permet pas de faire de dépenses somptuaires !
Le quotidien est de plus en plus dur et, au fil des jours, je me surprend de plus en plus souvent à ressentir un grand désespoir, alors que malgré tout, je n'ai jamais baissé les bras !
Je vois autour de moi les gens avec des préoccupations similaires, et quand je pense au nombre de pauvres en France, je me demande comment 53 % d'entre mes compatriotes ont pu voter pour un homme qui flirtait avec le front national et dont l'ultralibéralisme non dissimulé ne pouvait que laisser prévoir la catastrophe qu'il fait de nos vies...
Brrr... un peu trop triste ce billet... allons voilà une vidéo humoristique pour contrebanlancer ma morosité vespérale (^_^)
Voilà mon état d'esprit face à ces "réformes" que le gouvernement a décidé de façon arbitraire et qui vont encore réduire nos ressources à nous, les "nouveaux pauvres" !
Ce soir, je n'ai pas envie de parler de tout ce qui se passe autour de nous, "le bruit et la fureur" l'abattement légitime qui accompagne le sentiment d'être pris pour des imbéciles, par un président pour qui le mensonge est une seconde nature.
Promettre à des électeurs qu'on leur donnera la lune est bien facile. Mais aujourd'hui, alors même que nous ne sommes pas encore à 365 jours de "Sarkozysme", qui pourrait citer un domaine dans lequel il n'aurait pas trahi ses promesses ?
Lorsque j'entends que parmi 166 mesures pour "réformer" la france, il n'est nulle part fait mention d'une réduction du train de vie des ministres, pas de réduction des voyages, cocktails, réceptions, pas de réduction de portefeuilles, de logements et véhicules de fonction ... je ne suis pas surprise !
On sait déjà que le logement social, fera les frais d'une réforme qui précipitera l'inexorable transformation des cités "mixtes" en ghettos d'où l'on ne pourra vraiment plus sortir.
Par contre, que les riches se rassurent, ils conserveront leur paquet fiscal et c'est nous qui devrons serrer de plus en plus la corde de pendu qui nous sert de ceinture.
Avant d'être employée au poste que j'occupe aujourd'hui, en "fonctionnaire privilégiée" j'ai connu la galère de l'intérim, des CES, CDD, des heures de ménage que l'on fait en attendant de trouver mieux et parce qu'on est seule pour nourrir son enfant...
A une période où je me suis crue à l'abri j'ai commis l'erreur de souscrire des crédits ! Devinerez-vous la suite ? Sans doute !
Le contrat non renouvelé, les difficultés à payer, les loyers qui s'enchaînent, la chute précipitée par les frais hallucinants que les banques vous créent en rejettant vos prévèlements, prélevant des frais de rejet, des commissions d'intervention... mais en payant, à découvert, les prélèvements issus de leur établissement !
La suite logique, c'est bien sûr le surendettement, la honte de se sentir jugée comme incapable alors que l'on est simplement pauvre et qu'à un moment de sa vie on a cru que l'on pouvait faire comme tout le monde, acheter un ordinateur à son étudiante de fille, changer sa literie qui part en lambeaux , changer le frigidaire qui tombe en panne toujours en plein été !
Les tribunaux sont surchargés, on le sait ! Mais dans des moments pareils on ne pense pas à ça et la mauvaise humeur, l'aigreur des propos des juges, les regards en biais des gens présents font que vous avez envie de disparaître et, même s'il est vrai que celui qui perd pied est responsable de son malheur, il pourrait être fait montre d'un minimum d'humanité...
Bref, on se présente au tribunal, honteux et effrayé et quand on est là bas, on voit des dizaines de personnes dans la même situation (ou pire)
Aujourd'hui après les galères, et alors que j'ai enfin un emploi stable qui devrait me permettre de survivre un peu moins difficilement je dois rembourser des sommes qui ajoutées aux charges courantes font que j'ai de plus en plus de mal à terminer les mois ! Un salaire de 1300 euros mensuels 500 euros de loyer, toutes les charges sont mensualisées et avec les "dettes" cela nous fait un total de 695 euros... Si l'on compte bien, 500+695=1195 allé à 1300... c'est mirobolant non ?
Alors bien sûr, ma fille qui est étudiante, fait comme la majorité des étudiants et travaille pour payer ses frais d'inscription à la fac, de transports, de fournitures. Mais ce qu'elle gagne ne lui permet pas de faire de dépenses somptuaires !
Le quotidien est de plus en plus dur et, au fil des jours, je me surprend de plus en plus souvent à ressentir un grand désespoir, alors que malgré tout, je n'ai jamais baissé les bras !
Je vois autour de moi les gens avec des préoccupations similaires, et quand je pense au nombre de pauvres en France, je me demande comment 53 % d'entre mes compatriotes ont pu voter pour un homme qui flirtait avec le front national et dont l'ultralibéralisme non dissimulé ne pouvait que laisser prévoir la catastrophe qu'il fait de nos vies...
Brrr... un peu trop triste ce billet... allons voilà une vidéo humoristique pour contrebanlancer ma morosité vespérale (^_^)
Coluche - La Publicité
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