mercredi 8 octobre 2008

Moussa Kaka libéré ! mais...

LIBRE !




Aujourd'hui, après une journée abondamment pluvieuse et morose, chargée en travail, je suis rentrée à la maison sans la moindre envie d'écrire...
Quelle importance me direz-vous ?
Disons que ce n'est pas, en effet, d'une importance capitale si je ne publie pas mes élucubrations pendant deux jours.. le monde continuera sa course folle sans moi c'est certain !


Mais j'ai pris goût à écrire en pensant qu'ici, là, voire même là-bas, il y a des gens qui me lisent et qui, durant quelques instants partagent avec moi un lien certes virtuel mais pour lequel j'avoue un certain attachement.
Ce n'est pas de la prétention, simplement le besoin d'écrire sur des choses qui m'indignent, m'interpellent, me navrent, me réjouissent...


Et, ce soir, alors même que mon cerveau tournait au ralenti, je parcourais la presse d'un oeil torve, lisant jusqu'à la nausée les comptes rendus des plongeons boursiers, que même la baisse des taux des banques centrales, ne parvient pas à stabiliser, mon esprit s'est soudain "éveillé" à la lecture d'un article (minime mais il a au moins le mérite d'être là, les autres quotidiens français, à part "libé", n'en font même pas un entrefilet) Moussa Kaka libéré (lire /lire /lire) !


Voilà une nouvelle qui me redonne un peu de tonus et me procurue un grand plaisir. Parce que cet homme était condamné à la prison pour avoir simplement fait son job de journaliste... Accusé d'espionnage, jeté en prison où il était détenu depuis le 20 septembre 2007.


Après qu'il ait été accusé de complicité de complot contre l'autorité de l'état, les charges retenues contre lui avaient finalement été revues en "acte de nature à nuire à la défense nationale". Il risquait tout de même une peine de 1 à 5 années d'emprisonnement, simplement pour avoir fait son travail de journaliste !
Bref, ce soir, on peut dire que tout est bien qui finit bien... malgré l'année qu'il a passé dans l'antichambre de l'enfer, il s'en tire bien et c'est tant mieux.

Ce soir, toutes mes pensées vont vers sa famille, sa femme qui doit se sentir soulagée de retrouver son mari en un seul morceau et libéré de la geôle infecte dans laquelle on l'avait jeté.


C'est une bonne nouvelle mais dont nous devons tempérer l'enthousiasme car, il est libéré mais pas acquitté des charges retenue contre lui et la re-qualification lui permettra certes d'être jugé en correctionnelle pour un délit et non plus un crime.
Certaines rumeurs relie l'affaire Kaka à Areva (
lire/lire) et à un jeu de pouvoir entre la Chine et le Nigéria, mais, ce sont des sujets qui dépassent, mes compétences inquisitrices... même si c'est en tout cas la preuve que lorsque je dis que l'Afrique continue à aiguiser les appétits, de beaucoup de monde, je ne suis pas hors sujet !

Enfin, j'espère que le cauchemar s'arrêtera là pour Moussa et sa famille.
Quant à la liberté de la presse, nous savons combien elle est illusoire et pas seulement en Afrique !


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