jeudi 13 novembre 2008

Idées noires ?

Le 25 novembre marque la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (j'y reviendrai d'ailleurs très prochainement pour le programme de cette journée à Aubagne).

Nous savons que ces violences ne sont pas uniquement physiques et peuvent prendre différentes formes.
Par exemple, les vieux clichés à la peau dure qui nous présentent encore et toujours, la femme en situation d’infériorité professionnelle (
lire /lire)
Mais également, les réactions face à une éventuelle "prise de pouvoir". Nous avons vu récemment la réaction de M. Rocard face à l’éventuelle accession de Mme Royal à la tête du parti socialiste (voir aussi la réaction de Mrs Melenchon et Dolez
ici)

Les réactions vont, à mes yeux, au-delà de la "dégauchisation" du PS, Mme Royal n'a pas bonne presse auprès de ces messieurs... pour mémoire les "éléphants du ps" et leur comportement pendant la campagne pour la candidature à la présidentielle)
Ce n’est pas nouveau, il ne faudrait pas que les femmes croient pouvoir accéder à la parfaite égalité dans le domaine des affaires, de la politique, pour ne citer que ceux -ci.
Monsieur le président nous avait joué en son temps, le couplet de la parité, de l’égalité, voire du féministe convaincu…
Après 18 mois de "règne" où en sommes nous ? Qu’en est-il des promesses ? La loi cadre sur les violences n’est toujours pas d’actualité et les avancées semblent destinées à demeurer "virtuelles".

Il ne suffit pas de nommer des femmes au gouvernement pour que la citoyenne moyenne y trouve son compte. En effet, qu’ont-elles fait pour nous depuis leur arrivée ? La réponse est brève et claire : RIEN !

Tiens, par exemple, souvenez-vous, ce même gouvernement était intervenu pour faire rapatrier Bertrand Cantat dans une prison française après qu’il eut été condamné à 8 ans de prison pour le meurtre de Marie Trintignant. Condamné à 8 ans (ça ne coûte pas trop cher la vie d’une femme) dont il n’a fait qu’à peu près la moitié dans des conditions bien paisibles… et aujourd’hui, il est en passe de reprendre "sa vie d’avant", sa place dans le groupe Noir Désir qui vient de publier deux chansons (voir site du groupe/lire) pendant que la famille de Marie Trintignant continue à purger sa peine à jamais !
On pourrait me reprocher de manquer d’objectivité sur le sujet puisque je suis une femme… mais je me demande si c’est vraiment cela la justice !

Remarquez, la justice dans notre société on sait qu’elle n’est qu’un leurre ! Malgré les propos du gouvernement et du président qui nous rabâchent depuis 18 mois qu’il faut faire des économies, réduire le train de vie de l’état, licencier des profs, des fonctionnaires, ouvrir le capital du service public… et que font-ils ??? Précisément le contraire ! (
lire /lire) Tout au moins en ce qui concerne le train de vie des ministres et de l’appareil d’état (euh… des banques également) !
(Lire ci-dessous l’article paru dans Le Monde le 05/11/08 sur l’explosion des frais des ministères).

Par contre, nous… à part les impôts et taxes diverses, (lire/ lire) je ne vois aucun engagement équitable, aucune action solidaire rien que de la poudre aux yeux et de sempiternelles paroles lénifiantes !

Et, actuellement, la Femme est, je pense, le dernier des soucis du gouvernement trop occupé à surfer sur la vague "Obamaniaque".

Voilà que soudain, la France veut jouer en noir et blanc !
Regardez dans la presse aujourd’hui : une tartine sur "le premier préfet noir non-antillais "
Depuis quand la France fait-elle la différence entre "noir antillais et noir africain" ? Au quotidien, je n’ai jamais entendu dire par exemple "Monsieur vous êtes noir antillais donc je vous loue mon logement et vous, vous êtes noir africain je ne vous le loue pas" ! En général noir c’est noir, et je ne pense pas que les racistes pratiquent le racisme partiel !

Et, le plus malhonnête dans la façon dont on monte en graine la nomination de ce monsieur, c’est qu’il était déjà préfet… à l’égalité des chances (et, dans le cadre de sa fonction, il est d’ailleurs venu en visite officielle ici à Aubagne).
Donc si l’on claironne sa nomination n’est-ce pas uniquement pour dire "vous voyez, nous nommons un préfet noir c’est donc que la France n’est pas raciste et il n’y a pas d’obstacles à la réussite des "Noirs" (
lire /lire)

Mon opinion est que c'est un "intégral foutage de gueule" et, en bonne féministe je demande : à quand une Femme Noire préfet ???
Dans le registre démago, le propos du président d’une grande association qui disait récemment dans la presse "la gauche nous a fait perdre dix ans" me paraît parfaitement malhonnête car, que je sache, ce n’est pas la droite qui a créé SOS racisme et, à contrario, depuis qu'elle est au pouvoir, qu'a-t-elle fait pour pour l'amélioration de la situation ???
Gageons que ce monsieur, déjà membre de l’UDF, a peut-être des ambitions politiques (personnelles) et, le gouvernement en place lui donne sans doute l’impression d’être une marche pour les satisfaire !
Toutefois, je rappelle au(x) démagos de tout poil, en mal de reconnaissance politique que ce n’est pas la gauche qui a créé le ministère de l’identité nationale et ses méfaits !
A bon entendeur…




Les frais de personnel des ministres explosent
Bonne nouvelle : au moment où le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques et de diminution des effectifs de la fonction publique, un secteur reste épargné. On embauche dans les ministères, et les primes y ont explosé de 20 % en un an.
Entre septembre 2007 et juillet 2008, selon l'annexe au projet de loi de finances pour 2009, les affectations dans les cabinets ministériels ont crû de 397 personnes et le montant des primes distribuées a progressé de près de 5 millions d'euros.

Décryptage Les frais de personnel des ministres explosent
Eclairage
Un "spoil system" à la française
Parité et sobriété devaient être les deux règles des gouvernements de Nicolas Sarkozy.
Le premier gouvernement formé par François Fillon, en mai 2007, comportait 8 hommes et 7 femmes ministres de plein rang. Sur la photo de groupe réunissant les 21 membres du gouvernement - premier ministre, ministres et secrétaires d'Etat -, les hommes (14) étaient cependant deux fois plus nombreux que les femmes (7). L'actuel gouvernement compte pas moins de 38 membres : 25 hommes et 13 femmes.
La parité oubliée, quid de la sobriété ? En mai 2007, M. Fillon demandait par circulaire à ses ministres de limiter les effectifs de leurs cabinets. Il établissait une norme de 20 conseillers par ministre de plein exercice et de 4 conseillers par secrétaire d'Etat. Pour leur installation dans les meubles, les membres du gouvernement s'efforcèrent tant bien que mal de "rester dans les clous".
Au fil des mois, ils se sont affranchis des consignes de rigueur. Même en tenant compte des nouveaux périmètres ministériels, la progression des effectifs a de quoi faire rêver dans les fonctions publiques : près de 20 % de membres supplémentaires répertoriés dans les cabinets et une augmentation de 15 % des personnels (sécurité, assistance administrative, intendance ou logistique) affectés dans les ministères.
Seuls Eric Woerth (budget), Brice Hortefeux (immigration), Rachida Dati (justice), Christine Boutin (logement), et Christine Albanel (culture) respectent le "plafond" fixé par la circulaire du premier ministre un an plus tôt. Pas un seul secrétariat d'Etat ne compte moins de 6 personnes dans son cabinet, le record étant détenu par Luc Chatel (18 conseillers), qui, il est vrai, cumule les fonctions de secrétaire d'Etat chargé de l'industrie et de la consommation et de porte-parole du gouvernement.
L'économie, le travail et la santé sont les points cardinaux des recrutements ministériels. Le pôle "économie et finances" dirigé par Christine Lagarde a embauché 21 nouveaux conseillers et ses effectifs globaux ont crû de 66 personnes. Le pôle "travail et solidarité" de Xavier Bertrand a contribué à la baisse du chômage en embauchant 36 personnes, dont 15 dans les cabinets. Enfin, le pôle "santé" de Roselyne Bachelot a recruté 52 personnes, dont 21 dans les cabinets.
Pas moins surprenante est la progression des "indemnités pour sujétions particulières" distribuées dans certains ministères, à commencer par le premier d'entre eux. Le montant des primes mis à disposition de Matignon en 2008 (+2,2 millions d'euros) a fait un bond de 45 %. Anciens socialistes tentant de refonder chacun une famille politique, Jean-Marie Bockel et Eric Besson ont eux aussi bénéficié largement de cette aide : les "primes" du secrétariat d'Etat aux anciens combattants (370 000 euros) ont progressé de 83 % et celles du secrétariat d'Etat à la prospective (684 000 euros) de... 125 %.
Patrick Roger - Le Monde

Ruby, my funny dog

TEMOIGNAGES DE FEMMES

On parle d'égalité

Merci à LeParisien.fr vidéo censurée (Dalymotion et Youtube) ! Significatif !

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