Encore une soirée solitaire avec le moral au 36ème dessous... après une journée pourrie ! Génial...
J’ai parlé ici il y a quelques temps de la difficulté que l’on peut ressentir à travailler avec des gens qui vous méprisent…Tous les jours dans mon travail des situations me font prendre conscience du peu de valeur que peut avoir la parole d’un subalterne face à la "Hiérarchie" cette merveilleuse pyramide autrefois si bien dépeinte par Monsieur Courteline (entre autres)
On pourrait pourtant croire qu’à l’ère de l’informatique, de la communication à outrance, on a les moyens de simplifier le relationnel dans le cadre du travail journalier, de la circulation des informations et des consignes…
Que nenni !
On n’a jamais si peu communiqué et jamais aussi mal !
On n’a jamais eu accès à autant de moyens de s’informer sans être aussi mal informés.
La multiplication des "chefs, sous-chefs, sous-sous-chefs et autres responsables" ainsi que le zèle de certains pour qui la délation et l’étroitesse d’esprit sont une profession de foi, rendent le quotidien d’un "fonctionnaire" d’une lourdeur particulièrement insupportable !
Le plus déprimant dans tout ceci n’est même pas de devoir travailler sans matériel ou avec des possibilités plus que restreintes…
Non !
Le pire est de se sentir "méprisable puisque méprisé" !
D’avoir l’impression que quoi que l’on fasse ou dise, ça n’aura aucune valeur auprès des chefs puisque cela émane de "l’obscur", du "sans-grade" qui n’a pas voix au chapitre puisque quoi qu’il dise ou fasse, sa parole n’a pas une once de valeur alors même qu’il est à l’évidence non seulement le plus concerné mais également le plus apte à savoir ce dont il a besoin pour produire du service au public.
Car ne nous leurrons pas, ceux qui sont face au public, ceux qui doivent souscrire aux demandes (parfois les plus farfelues) ne sont pas les chefs ou les Directeurs de service, pas les sous-directeurs ou autres marches descendantes de la pyramide… non ceux qui savent le mieux c’est nous, les petits, les fourmis, les chevilles ouvrières du système !
Mais voilà, selon le principe de la hiérarchie l’autorité est entre les mains des décideurs, non entre celles de la plèbe que nous représentons très certainement à leurs yeux !
