Le jeudi 15 janvier à 22h40 France 2 diffusera le film de Jacques COTTA (durée: 56 minutes) "Dans le secret de l’accès aux soins" (http://www.lepost.fr/tag/soins/en danger)
Au nom du déficit, l’idée selon laquelle la sécurité sociale n’est plusviable, est répandue quotidiennement : dé-remboursements, franchisesmédicales, augmentation du risque à charge pour les patients...
Mais il y a plus ! C’est le principe même qu’incarne la sécurité sociale qu’il faut casser. Il est en effet inacceptable pour les rendements financiers, les fonds de pensions et autres fonds spéculatifs qui cherchent dans la privatisation des services publics de nouveaux secteurs à fort rendement, que persiste un secteur dans lequel les citoyens peuvent payer en fonction de leurs moyens et recevoir selon leurs besoins.
Les citoyens dans leur grand nombre sont les premiers à subir les conséquences d’une telle politique. La question de la santé encore une fois est la plus démonstrative. Là où les services ferment, ce sont souvent les risques vitaux qui augmentent pour une population qui n’a pas le choix.
Les exemples abondent...
L'économiste Jean de Kervasdoué, spécialiste des questions de santé, écouté de tous les gouvernements depuis 1981, fait parler les chiffres. Nicolas Sarkozy exprime sa vision de la santé. Roselyne Bachelot parle de la mise en oeuvre de la politique gouvernementale. Et François Fillon exprime ses priorités.
Et, derrière tout cela, quid des malades confrontés à l'accès aux soins ? Affections bénignes, affections graves prises en charge à 100 %... Franchises médicales, dé-remboursements, dépassements d'honoraires... l'accès aux soins est-il en danger en France ?
Les réalisateurs de L’accès aux soins en danger”, Jacques Cotta et Pascal Martin confrontent les propos des décideurs politiques en matière de santé à ceux des malades, du corps médical et d’économistes spécialistes des services de santé.Les témoins, choisis par les réalisateurs du film, dénoncent les décisions prises par le Président.
“L’aide aux remboursements des médicaments, les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, la loi de janvier 2008", explique Bruno Pascal Chevalier, un assistantsocial malade du sida, "laissent à la charge des patients une part financière de plus en plus importante pour assurer leurs soins”. Quand ils le peuvent…
Car beaucoup, à choisir entre se loger, se nourrir ou se soigner, préfèrent renoncer aux traitements, faute de moyens.L’avenir des hôpitaux ne présage rien de bon. Pour l’économiste Jean de Kervasdoué, les risques d’une autonomie de gestion sont réels. Parmi eux: faire sortir le patient trop tôt, privilégier l’hospitalisation en deux temps, plus rentable que deux jours passés à l’hôpital, et fermer certains services (comme les maternités) pas assez intéressants budgétairement.
Quant aux actes médicaux, il suffit de préciser qu’éviter une amputation n’est pas rentable pour entrevoir les dérives possibles. Janine Thombrau (nouvelobs.com)http://motspourmaux.perso.cegetel.net/
Au nom du déficit, l’idée selon laquelle la sécurité sociale n’est plusviable, est répandue quotidiennement : dé-remboursements, franchisesmédicales, augmentation du risque à charge pour les patients...
Mais il y a plus ! C’est le principe même qu’incarne la sécurité sociale qu’il faut casser. Il est en effet inacceptable pour les rendements financiers, les fonds de pensions et autres fonds spéculatifs qui cherchent dans la privatisation des services publics de nouveaux secteurs à fort rendement, que persiste un secteur dans lequel les citoyens peuvent payer en fonction de leurs moyens et recevoir selon leurs besoins.
Les citoyens dans leur grand nombre sont les premiers à subir les conséquences d’une telle politique. La question de la santé encore une fois est la plus démonstrative. Là où les services ferment, ce sont souvent les risques vitaux qui augmentent pour une population qui n’a pas le choix.
Les exemples abondent...
L'économiste Jean de Kervasdoué, spécialiste des questions de santé, écouté de tous les gouvernements depuis 1981, fait parler les chiffres. Nicolas Sarkozy exprime sa vision de la santé. Roselyne Bachelot parle de la mise en oeuvre de la politique gouvernementale. Et François Fillon exprime ses priorités.
Et, derrière tout cela, quid des malades confrontés à l'accès aux soins ? Affections bénignes, affections graves prises en charge à 100 %... Franchises médicales, dé-remboursements, dépassements d'honoraires... l'accès aux soins est-il en danger en France ?
Les réalisateurs de L’accès aux soins en danger”, Jacques Cotta et Pascal Martin confrontent les propos des décideurs politiques en matière de santé à ceux des malades, du corps médical et d’économistes spécialistes des services de santé.Les témoins, choisis par les réalisateurs du film, dénoncent les décisions prises par le Président.
“L’aide aux remboursements des médicaments, les franchises médicales, les dépassements d’honoraires, la loi de janvier 2008", explique Bruno Pascal Chevalier, un assistantsocial malade du sida, "laissent à la charge des patients une part financière de plus en plus importante pour assurer leurs soins”. Quand ils le peuvent…
Car beaucoup, à choisir entre se loger, se nourrir ou se soigner, préfèrent renoncer aux traitements, faute de moyens.L’avenir des hôpitaux ne présage rien de bon. Pour l’économiste Jean de Kervasdoué, les risques d’une autonomie de gestion sont réels. Parmi eux: faire sortir le patient trop tôt, privilégier l’hospitalisation en deux temps, plus rentable que deux jours passés à l’hôpital, et fermer certains services (comme les maternités) pas assez intéressants budgétairement.
Quant aux actes médicaux, il suffit de préciser qu’éviter une amputation n’est pas rentable pour entrevoir les dérives possibles. Janine Thombrau (nouvelobs.com)http://motspourmaux.perso.cegetel.net/