Alors que notre atrabilaire président continue à se prendre pour le roi des prusses et à pilonner la France sous des mesures toujours plus iniques, (Hadopi, loi PHST, atteintes aux droits les plus fondamentaux) nous découvrons avec stupeur (lire /lire) que François Fillon n’est pas muet (muselé oui, muet non du moment qu’il dit ce qu’il "doit "dire)
N’êtes-vous pas rassuré(e)s de savoir que la crise va passer, que le chômage cessera d’augmenter après l’été (sans doute a-t-on, pour ce faire, prévu quelques coupes sombres dans les dossiers, durant les vacances d’été tant l’été est propice aux trahisons dans ce gouvernement)…
Que M. Besson, M. Kouchner, M. Lang soient décidés à voter pour le parti de leur "seigneur et maître" gonflant ainsi les résultats des européennes que les sondages annoncent déjà majoritaires pour l’UMP (ridicule vu le taux record d’abstention auquel on peut s’attendre)
Je voudrais bien savoir comment on peut proférer de telles c.nneries quand on sait combien les citoyens français dans une grande majorité se battent l’œil et le flanc gauche du scrutin européen.
Dans une logique implacable une amie (pourtant "engagée") me disait récemment, j’ai voté contre "leur" Europe, contre la monnaie unique, contre le traité de Lisbonne… donc je ne vois aucune raison d’aller voter pour élire les députés d’une Europe dont je ne veux pas.
Et, quand on y réfléchit, ce serait le meilleur comportement à adopter tant cette Europe "qu’ils se font" n’est pas pour les peuples mais pour le capital et tant les candidats de tous poils sont peu crédibles et leur programme peu passionnant.
Seulement voilà bien le dilemme : voter or not voter ?
Voter et appeler à voter massivement à gauche pour rabaisser le caquet des roquets de la droite qui font déjà des gorges chaudes des chiffres qui qu’ils obtiendront ?
Ou ne pas voter pour qu’ils comprennent bien que nous ne voulons pas de "leur" Europe mais d’une autre, humaniste, sortie des carcans du profit à outrance et de tous les travers qui la caractérise ?
Eh bien très sincèrement : je ne sais pas.
Ma tentation est plus que grande de voter NPA car finalement c’est dans leur vision que je retrouve le plus des idées que je défends… et qu’il est tout à fait hors de question que mon scrutin vienne grossir les chiffres du PS même pour faire "pencher la balance" et, j’ai déjà dit combien j’ai du mal à croire à ce "front de gauche"
Donc, j’avoue que je suis dans l’expectative et que même si le 7 juin j’irais "accomplir mon devoir citoyen" en votant, je ne sais pas à l’heure actuelle quel sera mon choix définitif. Je pense ne pas être la seule dans ce cas…
Enfin quoi qu’il en soit notre président Diaforus trouvera toujours dans les chiffres du scrutin un encouragement à "accélérer ses réformes" ; il persistera à nous prendre pour des C.ns avec l’arrogance qui le caractérise (lire)
De même, continuera-t-il à s’agiter dans tous les sens en dépensant l’argent qui n’est sensément pas dans les caisses (lire) à puiser on ne sait où de l’argent pour soutenir les banques même si c’est pour qu’elles continuent à perdre des sommes colossales (lire), achèvera d’ici peu la transformation du pays en état policier (lire) et continuera à tenir des propos décousus en faisant usage d’un langage qu’il croit sans doute très élégant alors qu’il ne fait que mettre à jours nombre de ses lacunes (lire)
Pendant ce temps, les mouvements continuent contre la loi HPST (lire), les réformes du statut des enseignants (lire/lire), et le fait que M. Bertrand ait récemment dit (lire) qu’il n’y aurait pas de licence ès blocage (non mais quel abruti celui là !) n’y semble rien changer !
M. Fillon (décidément qu’est-ce qu’il parle ces jours-ci) a dit quant à lui qu’il envisage un report des examens en septembre… Tout d’abord pourquoi le premier ministre s’occupe-t-il des examens en lieu et place de M. le sinistre de l’éducation ? Et ensuite que l’on ne me fasse pas rire, c’est encore une fois le "diviser pour mieux régner" le seul moyen qu’ils ont trouvé de casser le mouvement : monter étudiants contre enseignants !
Car force leur est de constater que les menaces de sanctions disciplinaires et financières ne semblent pas décourager les enseignants il leur faut donc avoir recours à la manipulation des esprits encore une fois et mettre la pression sur les étudiants en agitant le spectre du semestre raté !
C’est vraiment petit, tout petit... comme le président en somme !
jeudi 14 mai 2009
Diafoirus and co...
Libellés : besson, chômage, crise, élections européennes, Fillon, gouvernement, Jack Lang, Kouchner, loi HPST, Sarkozy banques