mercredi 10 février 2010

Un post de Claude Ribbe et l'agenda Kreyol de Mamanthé

Les 22 mai 25 mai et 6 juin 2008, j’ai dit sur mon blog tout ce que je pensais de Patrick Karam, qui occupe depuis juillet 2007 les fonctions mystérieuses de «délégué interministériel à l’égalité des chances de Français d’outre mer» et qui est annoncé comme devant occuper la seconde place sur la liste UMP de Paris pour l’élection régionale de mars 2010.

Concernant Karam, j’invite celles et ceux que cela intéresse à se reporter aux articles publiés à ces trois dates, qui sont toujours en ligne sur ce blog, au grand dam de l’intéressé.

Qui est Patrick Karam ? Un particulier né à la Guadeloupe, mais qui n’a rien à voir avec l’histoire de la majorité des habitants de cette île, qui descendent d’esclaves africains.

Karam, lui, descend, de son propre aveu, d’une famille libanaise à la peau blanche, ce qui ne l’empêche pas de se faire passer pour un «Guadeloupéen» (sous-entendu noir de peau) qui serait le représentant incontournable de la «diversité».

L'Obama français, en quelque sorte. C’est à ce titre qu’il figurerait sur la liste de Valérie Pécresse… Mutatis mutandis, Karam est aux Antillais ce que Gérard Depardieu est à Alexandre Dumas.

Ses convictions et son passé sont imprécis. On l’a vu monter sur la scène du Zénith en 2004 pour présenter le spectacle de Dieudonné qu’il subventionnerait toujours en sous-main.

En même temps, il se dit proche d'Yves Kamani, chargé des "noirs" au CRIF. Il se dit tantôt « journaliste », tantôt «chercheur», tantôt «agent secret». Politiquement, il se définit comme « proche de l’extrême gauche ».

Mais il est encarté à l’UMP. Toujours est-il qu’il est apparu assez mystérieusement en 2004 dans le milieu associatif. À l’époque, il n’avait pas d’emploi et déclarait vivre de ses «économies». Il avait fondé une association, le Collectifdom, domiciliée chez lui, qui prétendait être représentative de l’Outre mer et affichait "60 000 adhérents ou sympathisants". En 2005, Patrick Karam, qui n’a pas, c’est le moins que l’on puisse dire, une grande envergure intellectuelle, s’est intéressé aux combats que je menais.

Il m’a proposé de soutenir ces combats en créant, au sein de son association, une «commission culture». En fait, et sans que j’en sois informé, Karam, profitant de son association pour approcher le milieu politique, offrait ses services à la fois au parti socialiste et à l’UMP. Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de l’Intérieur, lui ayant semblé avoir le plus de chances, il a misé sur ce candidat, dont il fit le siège dès le printemps 2005.

À l’automne 2006, Karam quittait la présidence de son association pour entrer en campagne. Surtout pour lui-même. Son idée était de continuer à se servir du Collectifdom pour légitimer son cheminement politique et, surtout, pour obtenir un emploi, au cas où Nicolas Sarkozy serait élu. Le père de Patrick Karam, originaire de Cuba, tenait, d’après ce que Karam m’a dit, des échoppes dans l’aérogare de Pointe à Pitre. Il avait de graves ennuis financiers. Or Patrick Karam dépendait des subsides paternels. Il lui fallait donc trouver de l’argent. Et vite.

J’ai accepté pendant quelques mois la présidence du Collectifdom, ce qui m’a permis de découvrir :

1. que cette association ne comportait que dix adhérents,

2. que ses statuts n’étaient pas en règle

3. que ses comptes ne l’étaient pas davantage

4. que le président de fait en était toujours Patrick Karam.

Prenant conscience de cette situation, et ne pouvant obtenir de comptabilité d’une trésorière qui n’obéissait qu’à Patrick Karam, je fus obligé de prendre mes distances avec cette association dès le printemps 2007, et de le faire savoir publiquement lorsque Patrick Karam fit passer, par le canal de l’association, mais sans que j’en sois informé au préalable, un communiqué ouvertement xénophobe que je ne pouvait accepter de cautionner.

Quel fut l’impact de Karam dans la campagne de Nicolas Sarkozy ? Outre mer, nul, voire néfaste. À Paris, il organisa un « meeting de soutien » rassemblant quelques centaines de curieux, dont le seul but était de démontrer qu’il était une personnalité appréciée dans la communauté de l’outre mer.

J’ai officiellement démissionné du Collectifdom lors d’une assemblée générale tenue 4 février 2008 en présence d’un huissier, qui en a dressé procès-verbal. Depuis lors, le président en est Charles Dagnet. Mais Patrick Karam, nommé à un poste de pure forme par Nicolas Sarkozy en juillet 2007, n’a pas renoncé à instrumentaliser cette association.

Il a continué à la diriger de fait, par l’intermédiaire d’un de ses affidés, Daniel Dalin, un employé de l’APHP qui se présente comme le président du Collectifdom, ce qu’il n’est pas et ne peut être. Le Collectifdom, dont le président de fait est Patrick Karam, est subventionné, directement et indirectement, par la délégation interministérielle à l’Outre-mer.

Son seul rôle, comme on peut le constater en visitant le site de Karam-Dalin, est de dire du bien de Patrick Karam et du mal des ennemis de Patrick Karam. Une seconde association, Tjenbé Rèd, remplit exactement le même rôle, envoyant force mailings pour dire que Karam est beau, gentil et intelligent.

D’autres associations, également subventionnées, directement ou indirectement par Patrick Karam, ont la même fonction. Je ne sais pas comment on qualifie le fait, pour quelqu’un qui est chargé d’une mission de service public, de subventionner une association dont on est président de fait et qui sert vos seuls intérêts.

Patrick Karam n’a pas attendu mes prises de position pour me poursuivre de sa vindicte. On me dit que cette vindicte s’expliquerait par une jalousie maladive : il verrait en moi un «rival politique», ce qui est curieux puisque je ne suis ni un homme politique ni membre de l’UMP et que la comparaison avec un pareil aventurier n’est pas flatteuse pour moi.

Cette jalousie, pour d’autres, serait teintée d’une forme particulière de négrophobie.

En tout cas, la vindicte de Karam, qui tourne à la monomanie, se traduite concrètement de deux manières :

D’abord par une campagne de diffamation menée en utilisant ses collaborateurs officiels : Béatris Dhib (précédemment salariée du Collectifdom dans des conditions que je présume irrégulières), puis un sieur Jordan Lolo Paolini, obscur aboyeur embauché comme "chargé de communication" et dont le rôle est d’appeler certains journalistes pour tenter de les prévenir contre moi ou d’éviter que je n’intervienne trop souvent à la radio ou à la télévision.

Cette campagne est prolongée de manière plus officieuse par des hommes de main tels que Daniel Dalin, précité, Frédéric Bulver, organisateur de bals boudin et chargé d'infiltrer les boîtes de nuit, ou, plus curieusement, Serge Romana, que Karam emploie pour accomplir les plus basses besognes : campagnes de mailing diffamatoires, appels téléphoniques anonymes de menaces, tentatives d’intervention lors de certaines de mes apparitions publiques, pressions auprès de mes éditeurs. D’autres personnes, principalement recrutées dans les milieux d’extrême droite, et qui sont aujourd’hui clairement identifiées, complètent ce gang peu reluisant qui gravite autour des bureaux occupés par Karam rue Oudinot.

Le volet plus officiel et le plus original de la vindicte de Karam à mon endroit s’exprime par une stratégie de persécution judiciaire entièrement menée aux frais de l’État. Karam, qui fait payer ses avocats, ses huissiers, ses avoués (et peut être même ses amendes ? J'attends d'en avoir la preuve pour l'affirmer) par l’hôtel Matignon, a engagé contre moi pas moins de 4 procédures dont aucune n’est fondée, mais qui ont toutes pour but de me faire perdre du temps et de l’argent. Des dizaines de milliers d’euros ont été payés par le contribuable dans le cadre de cette stratégie. Il est assez curieux que le délégué chargé d'aider les intellectuels originaires d’outre mer s’en prenne à l’un des plus connus d’entre eux en utilisant les deniers publics. Les électeurs apprécieront.

Karam a déposé plainte avec constitution de partie civile pour diffamation, ce qui, comme chacun le sait, entraîne mécaniquement un renvoi devant le tribunal qui, seul, peut apprécier si les faits sont diffamatoires ou pas.

En l’occurrence, ledit tribunal a déjà fait savoir à Patrick Karam, en le déboutant d’une action en référé et en lui infligeant de me verser une amende (dont je ne sais si elle a été payée par Karam ou pas l’État) que les propos tenus sur mon blog n’étaient pas diffamatoires. Cela n’a pas empêché Karam de s’acharner.

Avec les égards particuliers dus à un membre de la commission nationale consultative des droits de l’homme, j’ai été auditionné pendant dix minutes par un officier de police très aimable, qui reçoit, paraît-il, une plainte par semaine de Patrick Karam. Avant que je prenne congé, il m’a demandé ce que je pensais de Patrick Karam. J’ai répondu que c’était un con. Je crois que j’ai même dit « un sale con ». Le policier doit se souvenir. En tout cas, il a ri.

Pendant ce temps, le délégué interministériel téléphonait aux journalistes prêts à l’entendre, pour dire que j’aurais été « mis en garde à vue », torturé par la police et que j’en aurais uriné d’angoisse. Voilà les fantasmes masturbatoires de celui qui serait aujourd’hui numéro 2 de la liste UMP à Paris : m’imaginer en garde à vue, torturé par la police et me pissant dessus. Cela qui nous promet une belle campagne. Bon courage, Valérie ! Avec des amis comme ça sur ta liste, pas besoin d’ennemis. C’est Huchon qui doit se frotter les mains. J’attends avec impatience les résultats du scrutin.

Le nouvel épisode de ce feuilleton judiciaire aura lieu à l’audience publique de la 11e chambre correctionnelle qui se tiendra à 13 heures 30 le 11 février. Patrick Karam a peut-être eu tort d’engager cette procédure au moment où s’engage la campagne électorale pour les régionales en Ile de France. Ceux qui assisteront à l’audience comprendront pourquoi.

Patrick Karam se vante d’avoir le soutien de Nicolas Sarkozy. Mais du côté de ce dernier, on assure qu’on veut se débarrasser de Patrick Karam et que c’est pour cette raison qu’il a été imposé sur la liste de Valérie Pécresse en position éligible (ce qui a l’avantage de plomber gravement cette liste, donnée perdante à l’Élysée).

Si Karam dit vrai (et ce serait bien la première fois) pour quelle raison secrète Nicolas Sarkozy défendrait-il un individu de cette espèce et jusqu’où le défendra-t-il ? Quelle est la nature réelle des services rendus ou du chantage exercé ? Karam n’étant bon qu’à semer la zizanie et le désordre, mon opinion est que s’il a joué un rôle, ce n’a pu être que pour semer la zizanie, le désordre et la division chez les "noirs".

Cela peut être, à la longue, une politique extrêmement dangereuse. D’autant que Patrick Karam, même s’il a tenu à se faire décorer de l’ordre du Mérite par la Garde des Sceaux, dans l’espoir de montrer qu’il est au-dessus des lois, est pourtant loin d’être à l’abri d’un retour de boomerang de la Justice et qu’un coup de projecteur sur la réalité de ses activités n’est guère de nature à assurer la réélection de l’actuel président en 2012.

De plus, la proximité d’un Karam, toujours prévenu (bien qu’il dise le contraire) de détournement de fonds publics pourrait hypothéquer gravement les relations non seulement entre le Président et l’outre mer (on a déjà vu le résultat l’an passé en Guadeloupe où Karam est interdit de séjour) mais entre le Président et l’Afrique et l’ensemble de la diaspora africaine. Je pense en particulier aux Haïtiens et aux propos tenus par Karam sur le président Aristide, qui dénotent, d'ailleurs, une surprenante inimité avec Dominique de Villepin.

Karam se vante d’avoir torpillé la loi Taubira. Mais le président de la République qui, sur les conseils de Patrick Karam, s’est éclipsé de France le 10 mai 2009, le jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage est-il informé que, pour le 10 mai 2010, une importante cérémonie est en préparation à l’ambassade des États-Unis à Paris ?

Barack Obama, par cette action symbolique et profondément humiliante pour le Président de la République française, entend tout simplement montrer que la France est un pays raciste. S’il n’est pas informé de cette initiative des USA et s’il ne l’apprend que par la lecture de ce blog, mon conseil au président de la République serait de s’interroger, de préférence avant son voyage en Haïti et en Guadeloupe, sur son entourage et en particulier sur ceux (s’il y en a) qui soutiennent Patrick Karam.

Claude Ribbe, écrivain

Signez la pétition : La légion d'honneur pour le Général Alexandre Dumas


News et Agenda by Mamanthé

SEÏSME EN HAÏTI : COMMENT AIDER ? (Actualisé)
Les coordonnées des associations, des organisations humanitaires, les
opérations de soutien (concerts, expos...) I C I

L'Afrique au secours de Haïti. Plusieurs pays africains, malgré leur pauvreté, offrent leur aide à Haïti. Le malheur qui frappe les Haïtiens, pour majorité des descendants d'esclaves noirs, a inspiré un élan de générosité sans précédent à travers l'Afrique. La République démocratique du Congo, un pays qui reçoit lui-même une aide substantielle, a promis 2,5 millions de dollars d'aide d'urgence à Haïti.
La Côte d'Ivoire, dont le président Laurent Gbagbo s'est dit "profondément touché", va donner 1 million de dollars. Lire la suite : ICI

Haïti : Appel de Cayenne
Demande au gouvernement français pour la communauté haïtienne - A la suite du séisme qui a eu lieu en Haïti, la communauté haïtienne de France et en particulier de Guyane se trouve dans une situation catastrophique. Les Haïtiens ne sont plus en mesure de prouver leur état-civil et n'ont aucun espoir de satisfaire aux exigences en vigueur pour leur régularisation. Lire la suite : ICI

Des Américains accusés d'avoir "volé" 33 enfants haïtiens. Une association chrétienne américaine aurait profité du chaos qui règne en Haïti pour enlever 33 enfants et tenter de les faire sortir du pays. La police haïtienne les a interceptés et une enquête est en cours pour déterminer s'il s'agit de trafic d'enfants, ce dont se défendent les Américains. Lire la suite : ICI

USA : Haïti : la Floride refuse de payer la note pour les blessés. L'armée américaine a dû suspendre, mercredi dernier, les évacuations sanitaires de blessés en provenance d'Haïti au motif que ces derniers étaient jugés indésirables dans les hôpitaux américains. Lire la suite : ICI

Appel de détresse de Jean-Claude Fignolé.
C'est un appel de détresse que je lance. Ma commune s'impose d'accueillir près de 8 000 rescapés du séisme dont certains ne sont pas originaires de la région. Vendredi, pour l'ensemble du département, les services de la protection civile en avaient déjà enregistré 80 750. Plusieurs orphelins, égarés, hébétés, venus d'un ailleurs dont ils ne se rappellent pas le nom hantent les campagnes. Il a fallu les prendre en charge, sans assistance sinon grâce a la générosité de quelques amis haitiens, antillais, français, belges et la générosité de quelques familles paysannes auxquelles la mairie a donné par enfant une ration d'un demi kilo de riz et une boite de lait. Geste dérisoire qui ne suffit pas a pallier un certain inconfort … moral ni à me donner bonne conscience comme représentant d'une … autorité pratiquement faillie. J'ai découvert dans le yeux hagards de ces enfants affamés, qui avaient attendu sur les quais de Port-au-Prince plus de huit jours avant d'être évacués vers leurs lieux présumés d'origine ce que peut être l'indignité d'un pouvoir central qui de plus en plus s'absente de ses territoires de responsabilité. Lire la suite : ICI

L’ECRIVAIN LOUIS-PHILPPE DALEMBERT S’INSURGE ! En Haïti, la littérature ne plaît pas à tout le monde. Voici la lettre envoyée de Port-au-Prince (Haïti) par Louis-Philippe Dalembert aux prises avec la petitesse rance et le colonialisme sordide. Lire la suite : ICI

La tension monte d'un cran en Haïti. Alors que le nombre de personnes décédées dans le séisme qui a ravagé Haïti a été revu à la hausse (200.000 morts désormais), la colère et les tensions sont palpapbles au sein de la population. Cell-ci réclame une meilleure gestion de la crise et s'en prend aux étrangers sur place, secouristes, journalistes et responsables politiques. Lire la suite : ICI

HAÏTI : CHRONIQUE D’UNE ESPÉRANCE, DE GEORGES ANGLADE
L’ouvrage de Georges Anglade, Chronique d’une espérance, rassemblant 45 chroniques hebdomadaires données en 2007-2008 par l’auteur au quotidien haïtien Le Nouvelliste, vient de paraître en ligne, en consultation libre. L’édition électronique de ce livre a pour cadre Les classiques des sciences sociales, site francophone d’ouvrages de sciences humaines et sociales fondé par le sociologue québécois Jean-Marie Tremblay. Lire la suite : ICI

Le Cyclone Oli désormais sur les Iles Australes. Après son passage au large de Tahiti, Oli, qui se renforce, se dirige vers les îles Australes (sud-est) Une personne a péri en Polynésie française sur l'île de Tubuai, dans
l'archipel des Australes, emportée par les vagues à l'approche du cyclone Oli, qui s'est encore renforcé. Lire la suite : ICI

Le TOGO sous la menace d’un nouveau hold-up électoral le 28 Février
prochain ! La Cour Constitutionnelle du Togo vient de rejeter la candidature de Kofi Yamgnane à l’élection présidentielle du 28 février 2010, prétextant d’une incertitude sur sa date de naissance. D’après l’AFP, "La Cour a relevé que les documents français de l’intéressé indiquent le 11 octobre 1945 comme date de naissance, alors que les Togolais font mention du 31 décembre 1945." Lire la suite : ICI

L’UMP assimile les jeunes Noirs à des délinquants "Délinquance des mineurs : en finir avec l’angélisme* " Quel titre ! C’est pour illustrer ce titre et ce sous-titre très évocateurs, que sur son nouveau site Internet l’UMP montre des jeunes Noirs marchant paisiblement dans la rue. Lire la suite : ICI

LA MARTINIQUE TELLE QU’ELLE EST…
En ces lendemains de consultations référendaires où les "vainqueurs" - ceux qui avaient appelé à voter "NON" le 10 janvier et "OUI" le 24 - osent à peine se regarder dans un miroir, honteux qu’ils sont de leur misérable victoire laquelle n’est autre qu’une forme d’humiliation de la Martinique, il est bon d’ausculter cette dernière au quotidien. D’examiner quelques petits faits ici et là… Lire la suite : ICI

LA MARTINIQUE TELLE QU’ELLE EST DEVENUE (SUITE)…
Nous poursuivons notre quête des petits faits du quotidien suite aux deux consultations référendaires du mois de janvier dernier, quête qui nous semble beaucoup plus révélatrice de l’état d’esprit des Martiniquais que n’importe quelle analyse socio-économico-politico-psychologique de "gran-grek". Lire la suite : ICI

Dépendance, indépendance, interdépendance II- UN NOUVEAU PAYSAGE POLITIQUE MARTINIQUAIS EN GESTATION ?
Au lendemain du 24 janvier 2010, le paysage martiniquais me semble marqué par deux caractéristiques essentielles : sa complexité accrue, d’une part et d’autre part, son caractère fluide, voire labile : continuités et discontinuités s’étalent sur un éventail allant de l’intégrationnisme proclamé au séparatisme revendiqué, en passant par diverses nuances d’autonomisme. Lire la suite : ICI

Lettre ouverte aux candidats, têtes de listes, aux élections régionales de
mars 2010, en Guadeloupe
Mesdames Messieurs,
Aucune politique conséquente si elle veut répondre aux aspirations du
Pays-Guadeloupe ne saurait désormais occulter ou négliger le puissant
mouvement social qui a secoué la Guadeloupe au début de l’année 2010. Des hommes et des femmes de tout âges ont défilé en masse et montré, qu’ils croyaient que l’on pouvait changer la vie, bousculer l’ordre des choses, refuser cette fatalité ordinaire qui nous broie. Lire la suite : ICI

"Des Comores à Marseille" sur France 3, mais toujours pas de comoriens à Marseille chez France 3 ! Le Conseil Représentatif des Français d’origine Comorienne (CRFC) invitait samedi au Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP), les Comoriens de Marseille pour la projection en avant première du film d’Alain Tenembum : "Des Comores à Marseille". Un documentaire qui nous plonge avec sensibilité au cœur d’une communauté qui "n’échappe pas aux grands courants qui changent notre monde". Cette projection fût l’occasion de mettre en exergue de nombreuses observations et de soulever certaines interrogations, comme cette étrange "invisibilité" de la communauté Comorienne dans la cité phocéenne, alors qu’elle compte prés de 80 000 âmes, soit 10% de la population. Lire la suite ICI

Afrique : lancement de l'année de la paix et de la sécurité
L'Union africaine (UA) a procédé mercredi au lancement de l'Année de la
paix et de la sécurité en Afrique tout en reconnaissant que les conflits en
cours dans certaines parties du continent ne montraient aucun signe d'apaisement. Les leaders de l'UA avaient décidé de décréter 2010 Année de la paix et de la sécurité en Afrique lors de leur sommet tenu l'année dernière en Libye, en espérant que cela permettrait de rassembler leurs efforts communs pour mettre fin aux conflits et aux guerres en cours sur le continent. Lire la suite : ICI

Dr Carvalho : "on doit prouver pour réussir" en France
Le Dr Martin Carvalho, endocrinologue, spécialiste en médecine de
catastrophe et d’urgence partage son temps entre l’hôpital Saint-Joseph
et son cabinet en ville à Marseille. Si sa réussite socioprofessionnelle
est aujourd’hui un fait acquis, il n’en a pas toujours été ainsi. Il nous raconte son périple universitaire pour échapper au très difficile statut de médecin étranger. C’est l’une des raisons de son engagement dans la vie associative et humanitaire. Il veut ainsi délivrer un message : il est possible de réussir, en France, à force de travail, de persévérance et de vigilance. Un combat de tous les instants pour ce praticien sénégalais de nationalité française. Lire la suite ICI

Serge Ng Tat Chung et Alain Romaine analysent les origines des préjugés envers les créoles. Dans un ouvrage qu’ils viennent de publier, Serge Ng Tat Chung et Alain Romaine démontent le mécanisme des préjugés envers les descendants d’esclaves. Les préjugés envers les créoles viennent d’une pensée systémique et structurée. C’est ce que révèle le livre "Les créoles des idées reçues – Origines du racisme antiafricain à l’Ile Maurice" de Serge NgTat Chung et Père Alain Romaine, lancé mercredi 27 janvier, à l’Université de Maurice à Réduit. Lire la suite : ICI

Une stèle en hommage aux engagés et esclaves indiens à Pondichéry
Pour l’UNESCO, le premier symbole de l’année 2010 pour le rapprochement des cultures. La sixième étape de la “Route des esclaves et des engagés” vient de s’achever, avec l’installation d’une stèle à Pondichéry en hommage aux ancêtres originaires de l’Inde. D’après l’historien Sudel Fuma, l’UNESCO vient de retenir cette stèle comme "premier symbole de l’année 2010 dans le cadre du rapprochement des cultures. Lire la suite : ICI

Quand La Réunion remonte à ses sources indiennes “C’est une semaine dont on se souviendra encore longtemps. Là-bas nous avons vécu des moments extraordinaires, tant les manifestations étaient nombreuses, l’émotion intense et le partage spontané,” résume Laurent Sermet, vice-président de l’Université de La Réunion, lui-même membre de cette délégation de 348 personnes. “Jamais encore, on n’avait vu autant de Réunionnais en Inde,” note Julien Ramin, président du Comité local pour “Pondichéry 2010”. Lire la suite : ICI

"Lia, d'un paradis à l'autre", une intrigue mauricienne hors du commun
Le roman phare d'Hubert Gerbeau a été officiellement présenté, jeudi dernier, à la Bibliothèque Nationale, par Yves-Alain Corporeau, conseiller d'action culturelle et de coopération de l'ambassade de France à Maurice. "C'est une écriture dense, un style très particulier, des émotions intenses et surtout une connaissance très riche de la société mauricienne"... Lire la suite: ICI

"Invictus" ou comment prendre les rennes d’un pays qui garde en mémoire l’Apartheid. Pour son 30ème long métrage, l’infatigable réalisateur américain âgé de 82 ans, nous offre un voyage en Afrique du Sud post-apartheid. Après son chef d’œuvre, « Gran Torino », Clint Eastwood met en scène, avec "Invictus", les débuts de Nelson Mandela, remarquablement incarné par Morgan Freeman. Dans "Invictus" où l’émotion est à son comble, les cinéphiles sont plongés dans un pays qui tente de construire "une nation arc-en-ciel" via le sport. Lire la suite : ICI

Ysaé, le hip-hop et le lyrisme, easy !
Sur des affiches placardant les murs de la ville, dans le métro de Marseille, dans un tram à Montpellier, dans une soirée entre amis, Ysaé devient absolument incontournable. Ce natif de Marseille sort le 24 mai prochain son premier album solo dans une ambiance d’engouement général. Pour fêter la sortie le 01 février du 3 titres qui inaugure l’album, Ysaé a présenté quelques uns de ses morceaux dans l’ambiance inclassable et intimiste de la Grotte des Accoules. Des textes sensés sur des instrus éclectiques et effrénées, des morceaux d’où ressortent clairement professionnalisme, style et prestance. Attention, ascension fulgurante en vue. Lire la suite : ICI

Du nouveau chez JALA - Les contes s'animent et se déplacent : Plus de
spectacles pour nos enfants en 2010. Jala veut aller à la rencontre de son public : les enfants et les parents sages. Pour cela, il faut trouver des lieux accessibles à tous, et aussi des salles de spectacle. Lire la suite : ICI

Le Moring, danse réunionnaise de combat - par Stéphane Hoareau.
Le Zarboutan nout kilitir (ZNK) est un titre décerné par la Maison des
civilisations et de l’unité réunionnaise, chaque année en octobre, qui honore des femmes et des hommes qui ont œuvré pour la sauvegarde, la transmission et la création de la culture réunionnaise. Ce texte a été écrit à l’occasion de la cérémonie ZNK qui a eu lieu le 17 octobre 2009 à Saint-Benoît (La Réunion), et qui honorait, pour le moring, Maxime Narsama et Bachelier Siampirave. "Zène zan la pi kapab ! Zène zan la pi kabap ! Zène zan la fimé ! ", crie le combattant qui entre dans le rond. Un cercle de trois mètres de diamètre environ a été tracé au sol. Autour, la foule s’amasse : spectateurs, supporteurs, parieurs, et d’autres combattants. Ces derniers sont presque tous torse et pieds nus, et portent un simple morès..." Lire la suite : ICI

EVENEMENTS, SORTIES :

Jusqu’au 13 mars 2010
Pangéa vous propose Découvrir le monde autrement : Afrique Asie Amérique Méditerranée des voyages responsables au départ de la Provence. Evénement composé d’un cycle d’expositions et de conférences sur le tourisme responsable et solidaire avec des acteurs engagés.
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Vendredi 12 février 2010 à partir de 19h30
Soirée autour du film
Mahaleo (Prix de L'île d'argent et Prix du Public en 2005)
Le groupe Mahaleo est l'un des groupes les plus populaires à Madagascar. Leurs chansons ont accompagné les manifestations de 1972 qui a renversé le pouvoir néo-colonialiste. A travers le parcours de ces artistes qui se sont investis dans le développement de leur pays, ce film invite à découvrir un Madagascar intime et combatif, hors des sentiers battus. Loin des clichés autour des plages de sables fins, des lémuriens et de la misère ambiante, ce film pose habilement les questions autour des rapports Nord-Sud et du rôle des artistes des pays émergents dans le développement de leur pays.
Dégustation d’un plat typiquement malgache : le Vary Amin'anana sy Kitoza (Soupe de riz aux brèdes, cresson, gingembre... accompagnée de morceaux de filet de boeuf frits)
Tarifs : Entrée libre pour les adhérents
4€ repas malgache (vary amin’anana sy kitoza) sur réservation
Adhésion : 2€ tarifs réduits*, 5€ /an
*(pour les étudiants, demandeurs d'emploi…)
Boutique de tanimena, 45 Rue Jean Fiolle 13006 Marseille
Réservation obligatoire (en raison de la capacité d'accueil)
A la boutique Lundi : 14h 19H du Mardi au Samedi : 10h-19h)
Par téléphone au 06.30.61.09.74/04.91.53.19.87
Par mail : tanimena@gmail.com
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Vendredi 12 février à 20h00 Concert au profit des victimes du tremblement de terre en Haïti. Le Secours populaire Français organise un concert au profit des victimes du tremblement de terre survenu en Haïti. L’Orchestre Philharmonique de Provence donnera un concert afin d’aider le Secours populaire dans son action en Haïti. Créé en 1982, l’OPP a la particularité de n’être composé que de musiciens bénévoles et passionnés de musique. Il a donné au cours de ces années un grand nombre de concerts à travers toute la région et invite en permanence des solistes confirmés et de jeunes talents prometteurs. Les musiciens de cet ensemble, désormais bien connu des provençaux, ont spontanément accepté de participer à ce mouvement de solidarité. Vous pourrez entendre au cours de cette soirée : Johann Strauss (fils) Louischen Polka, Ein Herz, ein Sinn, Fata Morgana Dvorak : symphonie du nouveau monde (4ème mouvement) / Bizet : Arlésienne / Porter : Night and Day
Participation de 5 €. L’intégralité de la recette sera reversée au Secours Populaire Français pour ses actions en Haïti.
Réservations : 04 91 36 56 38 / 06 80 59 90 22 –

Mail : monde@spf13.org
Au théâtre Toursky -16, promenade Léo Ferré - 13003 - Marseille
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Vendredi 12 février 2010 à 20h30 : Concert de soutien aux sinistrés d'Haïti au profit de Médecins Sans Frontières. L'ensemble Una Stella organise bénévolement un concert exceptionnel à Marseille. Pour l'occasion, Una Stella invite d'autres artistes à se joindre bénévolement à l'ensemble, dans un magnifique moment de partage. Le chœur des Vallonés, dirigé par Brigitte Fabre, le guitariste Raymond Gratien, et un diseur haïtien de l'Association Culturelle des Haïtiens de Marseille ont accepté l'invitation de Philippe Spinosi, directeur artistique d'Una Stella. La délégation locale de Médecins Sans Frontières est présente pour parler de son action en Haïti et pour collecter les dons du public. Ce concert mêle des musiques et des textes, du passé et du présent, d'ici et d'ailleurs, en un dialogue des cultures riche en découvertes. Du répertoire baroque (Monteverdi, José Marin, Albinoni) aux musiques traditionnelles (Hana Szenes, Youssef Saleh), du texte chanté au texte conté, cette soirée annonce un voyage surprenant sous le signe de la générosité, de l'échange et du partage.
Direction artistique : Philippe Spinosi.
Musicien : Ensemble Baroque Una Stella, Raymond Gratien.
Eglise Saint-Eugène Endoume - 1, Rue des pêcheurs - 13007 Marseille
Entrée gratuite (occasion de verser vos dons pour Haïti à MSF)
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Vendredi 12 février à 20h00
Korigan Reggae Session # 2 - Les Korigan Reggae Sessions s’installent 1 fois par mois dans ce lieu mythique (ex Tribute) !!! Avec chaque mois des rencontres de selectors, collectors, passionnés, chanteurs & Mcs sur la sono du Jumping Lion. Du bon son, de la bonne basse et de la bonne humeur pour le plaisir des soundboyz !!! Les invités du mois: - l’original Daddy Nekswan (Bling Bling City Rockers/Crab Talking Family) - le vétéran Selecta Palpas (Positive Line Sound/Crab Talking Family) + des Mcs & invités surprises.
Le Korigan - 2422 Av Fortuné Ferrini - 13080 Aix-en-Provence (Luynes)
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Vendredi 12 février 2010 à 21h00 - Conjunto Massalia + Dj Tounga
Musique traditionnelle cubaine et colombienne
Le K'fe Quoi - Zone Artisanale La Tranche - 04180 Villeneuve
Site Conjunto
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Samedi 13 février 2010 de 14h30 à 18h00
L'association Massilia Ka propose : Stage de danse traditionnelle Gwoka
Au Studio Decanis - 13004 Marseille
Plus d'infos : ICI
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Mardi 16 février 2010 à 16h00 et Mercredi 17 février 2010 à 18h00
"LESPRI KÒ"
Chorégraphie : Patrick SERVIUS
Danse : Patricia GUANNEL
Dans le cadre des 32èmes Hivernales Danse Avignon
Théâtre des DOMS - 84000 AVIGNON
Plus d'infos : ICI
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Mardi 16 février 2010 à 20h00 - Concert de solidarité pour Haïti à l'Opéra
L'orchestre, les choeurs de l'opéra de Marseille et les artistes invités se
mobilisent pour un concert exceptionnel à l'Opéra de Marseille. La recette sera intégralement reversée à la Fondation de France au bénéfice des sinistrés de la catastrophe d'Haïti. Au programme de cette représentation, des oeuvres de Bizet, Mozart, Verdi, Rossini, Donizetti, Catalani, Mascagni et Gounod.
Opéra de Marseille - 2 rue Molière - 13001 Marseille
Tarif unique de 12 euros
Les places sont à retirer sur place du mardi au samedi 10h/17h30
consulter le programme
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Exposition de peintures haïtiennes
Du 17 février au 1er mars 2010
Haiti, seul peuple de peintres proposés par l’Association pour la Promotion des Arts du Monde[APAM]

Mercredi 17 Février 2010 à 18H00
Vernissage de l'expo
Cette exposition est réalisée au profit de trois institutions haïtiennes :
le Centre Culturel Alcibiade Pommayrac, l’École Saint-Alphonse à
Port-au-Prince, le Foyer Alice Garoute à Cazaux
Espace culture - 42 La Canebière - 13001 Marseille - Tél : 04 96 11 04 60

PROCHAINEMENT :
Samedi 6 mars 2010 à partir de 13h00
L'association Racine propose des Stages de danse
13h00 : Danse Brésilienne (Chantal Touhami)
14h30 : Danse Afro-antillaise (Suzelle Linon)
Durée du cours 1H15 (10mn) de pause
Le Club Oxylan à Bouc bel Air "Décathlon" - Bouc Bel Air (13)
Tarif : 1 cours: 15 euros ; Les 2 cours : 24 euros
Renseignements / inscriptions : 06 12 10 21 87


Samedi 6 mars 2010 à partir de 10h30
Femme Noire, Femme Lumière - 4ème édition
Dans le cadre de la journée Internationale de la femme, l’association Femmafi présente en mars 2010 sa 4°édition "Femme noire,
Femme Lumière" Thème : La citoyenneté
Parrainage Mme Damys MAA-MARCHAND
Visite du musée de la Vieille Charité, animations musicales,
ateliers, défilé de mode...
Table ronde avec Mme Damys MAA-MARCHAND, documentaliste et responsable des Relations Publiques à l'Ambassade et au Consulat du Cameroun à Paris (1985 – 1986), présidente-fondatrice de l’association Initiative des Femmes Africaines de France et d’Europe (IFAFE)
La Vieille Charité - 2, rue de la Charité - 13002 MARSEILLE
Site
Femafi

Vendredi 9 Avril 2010 à partir de 18h00 L’Association Massilia Ka présente GRANDE SOIREE "Sé pou tambou-la" "Gwoka l’âme de la Guadeloupe ?"Un film sur le thème de la musique traditionnelle guadeloupéenne en présence de sa co-réalisatrice, la journaliste Caroline Bourgine, suivi du spectacle "Coup de Tambour" animé par le groupe Massilia Ka et d’un apéritif antillais
Studios Decanis - 22 av St Barnabé - 13004 Marseille
Renseignements et réservation au 06 09 66 43 64
P.A.F : 5 €

Retrouvez encore plus d'événements afro-caribéens :
http://www.caraibes-mamanthe.org/agenda-caraibes.html
Sans oublier les soirées :
http://www.caraibes-mamanthe.org/soirees-antillaises.html

Ruby, my funny dog

TEMOIGNAGES DE FEMMES

On parle d'égalité

Merci à LeParisien.fr vidéo censurée (Dalymotion et Youtube) ! Significatif !

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Beautés animales