lundi 8 mars 2010

Un 8 mars de plus sans "vraie" loi contre les violences faites aux femmes

100 ans après, le premier 8 mars où en est la cause féministe ? La question reste entière et ce n'est hélas pas moi qui pourrait donner une réponse marquée sur ce fait.Lorsque l'on voit que partout dans le monde les libertés chèrement acquises sont régulièrement bafouées on est en droit de se demander jusqu'à quand les femmes resteront-elles les victimes désignées de la société patriarcale dans laquelle nous vivons ? Inégalités salariales, montée DES intégrismes religieux, remise en cause du droit à l'avortement, mais aussi et surtout banalisation de la violence intra familiale, manque de protection des victimes de violences conjuguales tout cela sonne comme une redite mais n'est-ce pas précisemment parce que l'on avance pas dans le réglement de ces problèmes ? Les femmes Africaines sont encore et toujours mutilées, régulièrement vicitmes d'actes de barbarie dans le cadre d'interminables guerres dont elles sont à plus d'un titre les premières victimes !Femmes Afghanes, Irakiennes, Iraniennes... connaîtrez-vous la paix ? Femmes du "tiers-monde" aurez-vous un jour le droit d'aller à l'école librement ? Femmes paysannes d'Inde aurez-vous un jour le droit de posséder les terres que vous cultivez ?
Femmes du monde aurez-vous toujours la force de tenir tête ?
La féministe en moi veut le croire ! Mais les combats seront encore rudes donc MESDAMES... ACCROCHONS-NOUS et servons-nous de toutes les "armes" à notre disposition à commencer par celle de notre citoyenneté... Les urnes sont avant tout un moyen de faire changer les choses.

Voici un excellent texte auquel les Chiennes de garde s’associent au titre des violences symboliques. Il émane du Collectif pour la Grande Cause Nationale 2010 contre les violences faites aux femmes (site : violencesfaitesauxfemmes.com ) qui rassemble 25 associations (liste à la fin)

Oui, la violence masculine envers les femmes existe. Elle a toujours existé. A toutes les époques, sur tous les continents, dans toutes les cultures. Aujourd’hui agir contre ces violences est une Grande Cause Nationale qui concerne l’ensemble de notre société.Des femmes ont toujours lutté contre les violences masculines. Des luttes personnelles, individuelles pour surmonter la violence. Des luttes solidaires pour venir en aide aux femmes violentées. Des luttes féministes qui s’organisent, se spécialisent, se développent de plus en plus depuis quarante ans contre les multiples formes de violence : violences sexuelles, violences dans la relation de couple, violences liées aux traditions, violences sur le lieu du travail, violences envers les femmes issues d’autres cultures, violences de l’achat d’ « actes sexuels », violences de l’image dégradée et avilissante des femmes dans la production pornographique….Aujourd’hui, pour cette Grande Cause nous sommes réunies, organisées dans un collectif de 25 associations. Nos champs d’action sont divers mais nous faisons les mêmes constats.Quelle qu’en soit la forme, la violence masculine envers les femmes découle de l’organisation millénaire des sociétés humaines, système patriarcal historique et structuré de domination des femmes par les hommes.Quelle qu’en soit la forme, la violence provoque les mêmes blessures : atteintes à l’identité, à l’intégrité, à la liberté, aux droits fondamentaux, à l’équilibre psychique, à la santé physique et mentale de celles qui en sont victimes ;Quelle qu’en soit la forme, pour exercer des violences les agresseurs mettent en œuvre la même stratégie : isoler, mépriser et dévaloriser leur victime, transférer la responsabilité des violences sur celle qui les subit, maintenir sous terreur, verrouiller la parole qui mettrait un terme à leur impunité ;Quelle que soit la forme de violence subie, les femmes violentées ont besoin de soutien, de sécurité, de solidarité, de justice, de soins pour retrouver le sens de leur vie et leur pleine autonomie.Quelle que soit la forme de violence, le fondement de l’aide que nous pouvons leur apporter est semblable et nous leur disons : vous avez raison de dénoncer la violence, l’agresseur n’avait pas le droit d’agir de cette façon, c’est interdit, c’est puni, vous avez des droits, nous allons vous aider . Ces quarante années ont permis de briser le silence. Trop longtemps les victimes ont été étouffées par la honte, aujourd’hui il est temps, ensemble, de faire changer la honte de camp ! Association de Femmes Euro Méditerranéennes Contre les Intégrismes (AFEMCI) ; Association Française des Femmes Médecins (AFFM) ; Alliance des femmes pour la démocratie ; Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes Démocrates (ASFAD) ; Association européenne contre les Violences Faites au Femmes au Travail (AVFT) ; Commission pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (CAMS) ; Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) ; Centre National d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) ; Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) ; Conseil National des Femmes Françaises (CNFF) ; Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes (ECVF) ; Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) ; Femmes Solidaires ; Fondation Jean et Jeanne SCELLES ; Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines, des Mariages Forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants (Fédération Nationale GAMS) ; Les Mariannes de la diversité ; Mouvement Jeunes Femmes ; Mouvement du Nid ; Mouvement Ni Putes Ni Soumises (NPNS) ; Mouvement Français pour le Planning Familial ; Regards de Femmes France ; Union Européenne Féminine (UEF) ; Vivent les femmes ; Voix de Femmes ; Zonta Clubs de France.

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Merci à LeParisien.fr vidéo censurée (Dalymotion et Youtube) ! Significatif !

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