lundi 25 février 2008

La camarde

La camarde retiens mon âme en ses filets,
Et le Styx m'apparaît plus doux que miel et lait.


Souffrance est mon chemin, tristesse mon appui,
Nulle étoile ne luit au ciel de cette nuit.


J'erre dans la pénombre et me noie dans le gris,
De cette vie pesante ou seul le devoir vit,

Altérant mon esprit et me chargeant de chaînes,
A chaque jour portées avec si lourde peine.





Saint-Pierre ou Lucifer, nul ne me rend merci,
Et pourtant, humblement, j'ai cogné à leur huis,

Mais il est resté clos et j'ai dû revenir
Au quotidien inique sans espoir d'avenir

Autre que ce fardeau pesant et douloureux
Que de créer ta peine et d'alourdir tes yeux,


La lutte est inégale, face à tout ton amour
Je dois porter encore le fardeau de mes jours

Car, le vœu qui me hante, pèse sur ton esprit
Ma seule camarade, mon enfant, mon amie

Toi de qui seul l'amour retiens mon âme ici

Mysticpat13 © P.S. 2000-2008

Ce poème date de quelques années (2000)
Il est sombre car je l'ai écrit au cours d'un épisode de profonde dépression.

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Merci à LeParisien.fr vidéo censurée (Dalymotion et Youtube) ! Significatif !

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