mardi 26 février 2008

Nicolas Sarkozy, saint patron des gaffeurs colériques !

La droite derrière son président comme un seul homme nous chante d'un choeur angélique les vertus d'un président qui n'est somme toute qu'un être humain (encore que, souvent, je me demande) !

Pas un ministre qui ne nous explique combien il est intolérable que le président soit insulté par un citoyen lambda et combien il est "humain" de dire à ce monsieur de "se casser" et d'en rajouter une couche en lui disant "casse toi pauvre con"
En lisant l'article concernant l'altercation du président et du monsieur, il m'est revenu en mémoire, la réaction de M.Chirac qui, s'étant fait traiter de "connard" par un quidam, était venu vers lui en lui disant : "enchanté ! moi c'est Chirac".
Je trouve que cela a du panache et, même si je n'ai jamais apprécié M. Chirac en tant que président de la république et qu'il ne serait pas injuste de lui imputer une partie de responsabilité dans la dérive du pays, je trouve, que face à la foule il était "sympatoche" (comme disent les Guignols de l'info) et non dénué de classe, surtout si on le compare à "Saint-Nicolas" qui visiblement ne sait pas plus maitriser ses nerfs que sa langue !

Sa disposition naturelle à collectionner les bévues et les paroles à l'emporte-pièce en est je crois la meilleure preuve.


Petit florilège :

"Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j'ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n'est pas parce qu'on est président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds." (Qualités ? qu'est-ce qui chez cet homme peut-être la qualité d'un défaut ou vice-versa ?

"Hyperactif, c'est mon devoir pour réveiller un pays qui sommeillait", explique M. Sarkozy dans un "Face aux lecteurs" publié mardi par Le Parisien/Aujourd'hui en France.


"Hyperactif, je le dois à la France parce que, si le président ne s'engage pas, ça ne bouge pas", explique-t-il, alors que sa pratique du pouvoir suscite un flot croissant de critiques. (Hyper-mégalo me parait plus plausible)


"Je vois bien que le prix des denrées alimentaires a augmenté. Je ne comprends pas, le prix qu'on verse aux producteurs de porcs diminue et le prix du jambon explose", a relevé Nicolas Sarkozy. (Tiens, il fait les courses le président ? si à la supérette du coin on se rend bien compte de l'augmentation des prix, je vous laisse imaginer ce que ce doit être chez Fauchon, ou chez Hédiard)

Il a assuré que le gouvernement allait "porter le fer là où çà fait mal" pour tenter de remédier à ces hausses, "notamment dans les grandes surfaces" (pour le peuple, c'est déjà fait et ça fait très mal au pouvoir d'achat... par contre, les grands groupes alimentaires ce sera surement moins facile de les berner)


"Ce n'est pas normal ce qui se passe", a déclaré le chef de l'Etat, qui s'était engagé à favoriser le pouvoir d'achat des Français, et est contraint de constater une flambée des prix des produits alimentaires. (Ben oui quoi ! pas moyen de trafiquer les chiffres là... c'est pas comme pour le chômage !)


"Je vais m'attacher à mieux présenter ma politique afin qu'elle soit mieux comprise", a-t-il dit aux lecteurs du quotidien, observant "le décalage immense entre ce que le gouvernement met en oeuvre sur le fond des choses et la caricature qui en est parfois présentée".


"Entre les heures supplémentaires et l'intéressement, on va pouvoir répondre à la question du pouvoir d'achat", a espéré (espérer, c'est visiblement tout ce qu'il peut faire pour l'amélioration de notre pouvoir d'achat... pour le sien, ça va) le chef de l'Etat, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre François Fillon d'une "opération coup de poing" pour déceler d'éventuels abus sur les prix.


Visiblement, le président n'a pas appris que le silence est d'or et, vu qu'il reconnaît lui même avoir des difficultés de communication, je pense qu'il est grand temps pour lui de cesser de vouloir "nous en mettre plein la vue"... Au lieu de vouloir réveiller un pays qui sommeillait il ferait mieux de stopper le cauchemar que devient le quotidien des français, quand ils passent à la caisse, de la pharmacie, du supermarché, de la pompe à essence, de la boulangerie, quand ils paient leur facture EDf oiu GDF (tiens d'ailleurs en mars, il y a une nouvelle augmentation des prix du gaz... ça va surement aider à réveiller encore quelques-endormis) surtout qu'en parallèle, leur salaire lui, ne voit aucune réalisation des promesses électorales... CQFD ?

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