Peut-être que certains lecteurs de ce blog "m’attendent au tournant"
Depuis hier soir nous savons qu’à Aubagne, le représentant local du MoDem, a décidé de se rallier à la liste de la GAUCHE UNIE (et non pas du seul PCF comme on cherche à le faire croire)
Je suis, dans mon militantisme de gauche mal à l’aise avec ce choix, car un adversaire d’hier devenant un allié aujourd’hui je trouve que cela est assez inhabituel pour inquiéter.
Mais, la politique française en général et locale en particulier, voit de plus en plus d’alliances que l’on aurait autrefois qualifiées de contre-nature.
Est-ce un signe des temps ?
De ces temps que nous vivons depuis quelques années, où le peuple lassé des promesses électorales qui ne restent que des promesses, se désintéresse de la politique telle que nous l’avons connue ?
Beaucoup de français sont aujourd’hui amenés à "voter contre" plutôt qu’à "voter pour".
En effet, il semble qu’au fil des années l’époque où l’on votait pour un candidat représentatif de convictions fortes et actives se soit délitée dans un quotidien de plus en plus difficile et dans une désinformation du citoyen "non-engagé"
S’il demeure encore des militants purs et durs qui ne toléreraient pas que les rouges, les bleus ou les roses se décolorent quelque peu, il y a beaucoup de gens qui dans une sorte de désespérance votent pour celui qui crie le plus fort, qui promet le plus, qui ment le mieux… nous en avons eu hélas l’exemple flagrant lors des dernières élections présidentielles.
Dans mon cas, j’avoue volontiers que l’espoir utopiste d’un monde plus juste et solidaire m’anime bien plus que mon intérêt personnel.
Je crois très sincèrement qu’il faudrait que les gens regardent au-delà de leur porte, au-delà de leur clocher, au-delà de leur village, ville, pays… pour aspirer à changer le monde.
J’ai eu la chance de "rencontrer" l’abbé Pierre, un jour au cours d’une manifestation pour le DAL (Droit au Logement), et il a prononcé une phrase que j’ai trouvée magnifique, porteuse d’un message qui devrait être relié par le plus grand nombre : "je suis un citoyen de la planète terre"
Cette phrase, j’essaie de l’appliquer à mon quotidien en faisant ce qui est dans mes possibilités pour partager avec celui qui a moins que moi.
Et, si ici à Aubagne le communisme est demeuré en place depuis tant de décennies, c’est parce que la municipalité a maintenu la solidarité, que les plus pauvres ont accès à des loisirs, de la culture, des soins, du social, etc. Il faut je crois arrêter de rattacher le communisme aubagnais à Cuba, à la Russie, à la Chine et autres dictatures ! Peut-être ai-je tort, peut-être pas ?
Bref, pour revenir à la "fusion", j’avoue que si j’avais eu à décider, je n’aurais pas fait ce choix. Mais il est vrai que je ne suis pas politicienne, simplement citoyenne et, en tant que telle, je resterai fidèle à la liste de la Gauche Unie conduite par Daniel Fontaine pour qui j’ai plus que du respect, de l’estime.
République universelle, démocratique et sociale. Le pacte
Lithographie en camaïeu gouachée. Paris, Imprimerie Lemercier, 1848 -Frédéric SorrieuMusée Carnavalet, Gc Histoire XVII bis - 31 x 45 cm
Le soulèvement de 1848 s'étendit à toute l'Europe, au point que l'on célébra "les révolutions de 1848". Les mouvements de libération virent dans cette concomitance le signal de l'instauration d'une "République universelle". L'allégorie de l'hommage que celle-ci symbolisée par une statue, reçoit ici, combine religiosité, internationalisme, optimisme politique et référence à l'histoire. Du ciel, le Christ bénit la fraternité retrouvée des humains, concrétisée par une longue procession qui mêle nations, classes sociales, sexes et âges. Les citoyens, reconnaissables à leurs costumes traditionnels, qui défilent devant un arbre de la liberté sous leurs drapeaux respectifs, forment une chaîne humaine que rien ne semble pouvoir briser. En tout cas pas la puissance des monarques, dont la déchéance est rappelée par un sol jonché d'attributs royaux désormais dérisoires.
Le soulèvement de 1848 s'étendit à toute l'Europe, au point que l'on célébra "les révolutions de 1848". Les mouvements de libération virent dans cette concomitance le signal de l'instauration d'une "République universelle". L'allégorie de l'hommage que celle-ci symbolisée par une statue, reçoit ici, combine religiosité, internationalisme, optimisme politique et référence à l'histoire. Du ciel, le Christ bénit la fraternité retrouvée des humains, concrétisée par une longue procession qui mêle nations, classes sociales, sexes et âges. Les citoyens, reconnaissables à leurs costumes traditionnels, qui défilent devant un arbre de la liberté sous leurs drapeaux respectifs, forment une chaîne humaine que rien ne semble pouvoir briser. En tout cas pas la puissance des monarques, dont la déchéance est rappelée par un sol jonché d'attributs royaux désormais dérisoires.
