Homme !
Quand vas-tu donc apprendre à secouer tes chaînes ?
Tous ces fers dans lesquels tu sembles te complaire :
Avidité, sexisme, brutalité, haine…
N’auras-tu donc jamais l’envie de t’en extraire ?
Lorsque tu bats ta femme en te pensant un homme
Et que tu lui impose le poids de tes horreurs,
Crois-tu bien mériter qu’en Humain l’on te nomme
Toi qui n’a qu’une pierre pour te servir de cœur !
Et que tu lui impose le poids de tes horreurs,
Crois-tu bien mériter qu’en Humain l’on te nomme
Toi qui n’a qu’une pierre pour te servir de cœur !
Cette jolie fillette que tu as agressée
Ne savait pas, vivant au cœur de l’innocence,
Quel effroyable projet ton esprit ressassait!
Et que ton acte odieux briserait son enfance…
NON, ne fait pas partie des mots que tu tolères
Et l’entendre prononcer te fait évidemment
Fulminer et plonger en très forte colère
T’amenant à entendre que c’est OUI, sûrement
La haine te consume autant que la cruauté
Tu persistes à te rêver tel un vaillant guerrier
Mais tu vis en galvaudant valeurs et vérité
Car, tout ce qui t’importe n’est que de perpétrer
Tu persistes à te rêver tel un vaillant guerrier
Mais tu vis en galvaudant valeurs et vérité
Car, tout ce qui t’importe n’est que de perpétrer
Sur plus faible que toi des actes abominables
La force de ce sexe prétendu supérieur
Te donnes, tu le crois, le droit d’être exécrable
Alors qu’elle devrait faire naître ton ardeur
A défendre le faible, protéger l’innocent
Mais tu choisis toujours d’accomplir l’innommable
Tu plonges notre monde dans un cahot sanglant
En mille cas tu aimes à te rendre coupable…