vendredi 29 février 2008

Il est des jours...








Il est des jours où l’on se dit que, vraiment, on aurait du rester couché-e (je dirais plutôt caché-e) tant les évènements s’enchaînent de façon négative avant même que l’on ait mis le pied par terre…

Après la petite mésaventure qui m’est advenue ce matin à la poste, je me faisais la réflexion qu’il y a de plus en plus d’agressivité latente chez les gens et qu’il suffit de peu pour se retrouver vecteur/victime de la vindicte et l’agressivité d’autrui.

En effet, il a suffit qu’une employée trop zélée fasse de l’abus de pouvoir et tente de m’interdire l’accès aux guichets sous prétexte que j’avais laissé ma chienne attachée dans l’escalier (les chiens sont interdits DANS le bureau de poste OK mais pas dans l’escalier… ?) pour que les regards s’appesantissent sur moi réprobateurs ou moqueurs, de ceux qui provoquent la désagréable sensation d’être "hors norme", celle par qui le scandale arrive en quelque sorte.

Pourtant, ces regards, je les connais bien et depuis longtemps car ils pèsent lourdement sur moi qui suis une personne obèse et, dans notre société, les gros on ne les aime pas.

J’ai appris à traduire ces regards par lesquels on me juge, me méprise, me jauge, ces regards dans lesquels il y a comme du soulagement de ne pas être comme moi ! Moi que l’on juge d’un simple coup d’œil comme étant forcément goinfre, profiteuse, incapable de réfréner mon appétit… car, si je n’étais atteinte de ces défauts, je ne pourrais pas être aussi grosse n’est ce pas !

La moquerie, la méchanceté gratuite que me renvoient ces miroirs oppressants sont autant de coups de couteau donné dans une plaie béante.
Je suis grosse et l’on me regarde comme si j’étais coupable d’un crime de lèse-majesté face à ces gens qui, pour minces qu’ils soient (ou parfois juste un peu moins gros que moi), se pensent beaux et trouvent intolérable d’avoir à me croiser, à vivre dans le même monde que moi!

Le gros, et les clichés qu’on lui applique : il prend trop de place dans le bus, il transpire souvent trop, donc il doit sentir mauvais hein ! Il est incapable de se bouger, s’il est gros c’est sa faute, quand on veut maigrir on peut, et les "sales gros" qui fusent à la moindre occasion. Ah certes l’Humanité n’est pas belle mais ce n’est pas mon tour de taille qui la rend si hideuse : c’est la méchanceté et l’étroitesse d’esprit d’un trop grand nombre de personnes.

Gavés d’images retouchées où les stars semblent à l’abri des outrages du temps, montrant des corps parfaits, des peaux sans pores, des couleurs d’yeux inimaginables, les yeux du quidam réclament de plus en plus de beauté fut-elle factice !

Et, dans une société qui nous stigmatise de plus en plus, qui ne veux rien adapter à notre corpulence il est de plus en plus difficile de ne pas se sentir comme un paria.

Les Etats-Unis que l’on décrie très souvent et pour qui je n’ai pas un amour immodéré ont tout de même des leçons à nous donner en ce domaine (en plus de "l’impeachment" mais ça, ce sera le thème d’un autre post), car, sous la pression des lobby ils ont amélioré certains points : par exemple, les ceintures de sécurité trop courtes (que j’ai renoncé à fermer mais, heureusement je n’ai pas de voiture…) les sièges dans les autobus, les cinémas, les cafétérias et certains lieux publics.

Une autre difficulté du quotidien du gros : les vêtements…
Avez-vous remarqué combien les vêtements dits de "grande taille" sont le plus souvent moches et mal coupés ?

Non sans doute pas, à moins que vous ne soyez directement concerné-e-s. C’est un calvaire de vouloir s’habiller autrement qu’avec des modèles d’un autre âge aux motifs ignobles que même mon arrière-grand-mère ne voudrait pas porter. Les pantalons sont souvent trop longs, trop larges à certains endroits et trop étroits à d’autres, les jupes vous font ressembler à des montgolfières et les chemisiers ou tee-shirts ont souvent les bras trop courts et/ou trop étroits… surtout si vous n’avez pas les moyens de vous habiller en boutique.
Il semble qu’aucun créateur de vêtement n’ai pris conscience qu’il y a des morphologies différentes même chez les obèses. Par exemple, mois je suis atteinte d’une obésité androïde (qui se porte plus particulièrement sur le haut du corps bras/ abdomen ; il existe une obésité dite "ginoïde" qui se localise sur le bas du corps (de la taille aux pieds). On peut donc se retrouver avec des variations de taille d’une partie du corps à l’autre et dans ces moments là c’est encore plus ardu !

Conséquence d’une mode dérivant vers une anorexie de masse, qui met en avant des mannequins toujours plus maigres, dépourvus de toute forme et dont les os saillants semblent séduire les créateurs, le gros est plus que jamais un "monstre" perdu dans une société qui ne veut pas de lui.

Entendons-nous bien, je ne fais pas ici l’apologie de l’obésité et je trouve sain que l’on s’attache à ne pas générer des obèses. Mais doit-on pour cela stigmatiser aussi cruellement ceux qui n’entrent pas dans une norme de plus en plus réduite ?
La tristesse du quotidien, qui n’est déjà pas simple par les temps qui courent, est souvent aggravée par ce genre de petits maux . Et, il m’arrive de plus en plus régulièrement de "fuir" la compagnie de mes congénères tant je me vois dans leurs yeux comme un être immonde.


C'est la même... avant après

Même lui fait retoucher son image !

jeudi 28 février 2008

Une chronique du Directeur Adjoint du journal "El Païs"

Pour Lluís Bassets, directeur adjoint d’El Païs, le président français "se vautre dans l’exhibitionnisme" et "rabaisse la République au niveau de Monaco". Une charge violente contre un Sarkozy atteint d’une "incurable hypertrophie de l’ego".

Voir en ligne : Courrier international
Après deux séries d’articles au Kärcher sur M. Sarkozy, puisés dans la presse internationale, nous avons le plaisir de vous présenter aujourd’hui l’l’article qui a valu une petite censure à Courrier International, les Relay (de M. Lagardère) ayant reçu instruction de plier le journal de telle sorte que le titre ne soit pas visible en présentoir...

Les Français ont un problème. Ils croyaient avoir un superprésident, un hyper dirigeant capable de les sortir de la dépression et de la décadence, et voilà qu’ils ont écopé d’un président comme ils en ont déjà connu beaucoup d’autres : à savoir malade, limité, qu’il faut dorloter et protéger tout en s’organisant pour que la France tourne et que le gouvernement et les institutions fassent leur devoir.

La situation n’a rien d’inédit : Pompidou et Mitterrand étaient déjà des présidents malades et diminués. Le premier est même mort avant la fin de son mandat. Quant à Chirac, il fut un obstacle paralysant pendant une bonne partie de sa présidence.

La maladie dont souffre Sarkozy n’a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterrand, mais elle touche un organe vital s’il en est : l’ego. Celui du président est d’évidence atteint d’une hypertrophie probablement incurable.

Plus on s’approche du 9 mars, date du premier tour des élections municipales, plus la nervosité des candidats du parti présidentiel augmente et plus on redoute les interventions de Sarkozy, susceptibles de faire perdre des voix à l’UMP.

Le parti du chef de l’Etat est divisé à cause de tensions qu’il a lui-même créées. Le traitement qu’il a infligé en public aux uns et aux autres, y compris à certains de ses collaborateurs les plus proches, est digne du comportement d’un monarque bilieux et capricieux avec ses laquais. Même son actuelle impopularité est extravagante : elle ne s’explique pas par un train de réformes puisque ces dernières sont encore largement inappliquées. Elle s’explique uniquement par son comportement public.

Un triomphe de sultan, seigneur en son sérail

Le trône qu’occupe Nicolas Sarkozy a été imaginé par de Gaulle pour lui permettre d’être le troisième larron d’un monde bipolaire. Le président français voulait être un fier contrepoids occidental dans l’affrontement entre Washington et Moscou.


Or Sarkozy, arrière-petit-fils libéral et pro-américain de De Gaulle (après le petit-fils, Chirac, et le fils, Pompidou), s’est installé sur le trône élyséen porté par son ambition personnelle et sa conception égotique de la présidence : il a par le fait encore accru les pouvoirs de la présidence.

Et, une fois parvenu à ses fins, il s’est consacré à lui-même, comme un ado narcissique obnubilé par ses sentiments et ses plaisirs. Certes, le pouvoir peut en apporter beaucoup, mais la prudence conseille de ne pas trop en faire étalage. Sarkozy le téméraire fait tout le contraire et se vautre dans l’exhibitionnisme.

C’est sur trois points précis qu’est venu se briser le personnage : l’économie, qui n’a pas enregistré la moindre amélioration depuis son arrivée ; son idéologie plus néo-cons, voire "théocons", que gaulliste – en témoignent des prises de position sur la laïcité contraires à la culture de la République ; et sa vie privée, étalée dans les médias. En monarque thaumaturge qui par une simple imposition des mains devait augmenter le pouvoir d’achat, il a échoué au point de prononcer la formule maudite qui rompt les sortilèges : "Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?"

En monarque philosophe, il a manifesté les plus fortes réserves vis-à-vis des traditions républicaines, en exprimant avec désinvolture son affinité intellectuelle avec le pape.

Il n’a pleinement triomphé que dans le rôle de sultan, seigneur en son sérail, paré des atours qui passionnent un certain public – et manifestement aussi ses pairs. Le voilà fasciné par son propre pouvoir de séduction, son goût exquis et sa désinvolture. Mais ce triomphe-là a le don de déprimer beaucoup de Français car il rabaisse la République au niveau de la principauté de Monaco.


mercredi 27 février 2008

Mangez …des enquêtes et des statistiques !


Prix : opération "coup de poing" du gouvernement
envoyé par Ptite_Mule


Vous trouvez que la vie est de plus en plus chère ?

Vous avez du mal à finir vos mois et faire les courses devient une torture pour votre porte-monnaie ?

Ne vous inquiétez pas : tout va changer !


Grâce au gouvernement qui, dans son incommensurable bonté met en place des "opérations coup de poing" pour vérifier les prix dans la grande distribution !
AH ! voilà une mesure qu’elle est bonne (comme aurait dit Coluche) !
C’est sur… ça va tout changer !
A grand renfort de communiqués, on voudrait nous convaincre que c’est le meilleur moyen pour stopper la hausse des prix et améliorer le pouvoir d’achat de M. et Mme Tout-le-monde… ! Top crédible n’est-ce pas ?

Une simple question : jusqu’à quand allons nous les laisser nous prendre pour des c..s ?
Messieurs Fillon et Copé, ont tour à tour souligné qu’il n’y aurait pas de baisse de TVA.

Tiens, juste "pour rire" je me souviens d'un sketch de Coluche : "chez nous, c'était les 30 derniers jours du mois les plus durs"...
C'est bien connu, l'alimentation des pauvres étant essentiellement constitutée de pâtes, riz, pommes de terre... agrémentés d'une noix de beurre ça faisait l'affaire. Mais, vu combien coûtent désormais ces denrées, il faudra peut-être envisager de ne plus manger que du pain ? Ah zut ! lui aussi a tellement augmenté que ça ne pourra pas se faire !
Allons, tous à Versailles ! Carla nous donnera peut-être de la brioche ???

Bref, j'ai beau ne pas être experte en finances, je me dis que l’équation est simple : comment les prix pourraient-ils "baisser" ou tout au moins cesser de grimper en flèche quand on se contente de faire des commissions d’enquête ?

Les seules vraies mesures qui permettraient à notre pouvoir d’achat de revenir à un stade plus normal, seraient bien évidemment de baisser la TVA sur les prix de produits de consommation courante, mais aussi d’augmenter les salaires, d’arrêter de nous "torpiller" de taxes, et autres mesures destinées à renflouer un gouvernement qui ne pense qu’en terme de parade, de duperies et de faux-semblants.

Et, monsieur le président qui, sans doute pour échapper à la pression médiatique (le pauvre, les journalistes continuent à ne pas le laisser en paix vous vous rendez compte ?), part en voyage d’Etat en Afrique.

Pour quoi faire ?

Il n’est pas possible, là, de nous refaire "le coup des contrats" puisque l’Afrique "Noire" on se contente de la piller, de permettre l’accession de tel ou tel tyran au pouvoir pour ensuite lui vendre des armes, et profiter de tout ce qui peut être "pris" !

Enfin, certains auront sans doute plus à cœur de savoir si oui ou non Madame sera du voyage !
Pourtant, n’oubliez pas que pendant que vous vous demandez comment finir le mois, payer vos charges et survivre jusqu’à la prochaine paie, c’est tout de même bien avec votre (notre) argent que le président, (seul ou en couple) paie ses voyages…
Ah ! Décidément, le people, c’est vraiment ce que la France sait faire de mieux depuis quelques temps…


Sarko : Inflation record depuis 1992
envoyé par Rive-gauche

mardi 26 février 2008

Nicolas Sarkozy, saint patron des gaffeurs colériques !

La droite derrière son président comme un seul homme nous chante d'un choeur angélique les vertus d'un président qui n'est somme toute qu'un être humain (encore que, souvent, je me demande) !

Pas un ministre qui ne nous explique combien il est intolérable que le président soit insulté par un citoyen lambda et combien il est "humain" de dire à ce monsieur de "se casser" et d'en rajouter une couche en lui disant "casse toi pauvre con"
En lisant l'article concernant l'altercation du président et du monsieur, il m'est revenu en mémoire, la réaction de M.Chirac qui, s'étant fait traiter de "connard" par un quidam, était venu vers lui en lui disant : "enchanté ! moi c'est Chirac".
Je trouve que cela a du panache et, même si je n'ai jamais apprécié M. Chirac en tant que président de la république et qu'il ne serait pas injuste de lui imputer une partie de responsabilité dans la dérive du pays, je trouve, que face à la foule il était "sympatoche" (comme disent les Guignols de l'info) et non dénué de classe, surtout si on le compare à "Saint-Nicolas" qui visiblement ne sait pas plus maitriser ses nerfs que sa langue !

Sa disposition naturelle à collectionner les bévues et les paroles à l'emporte-pièce en est je crois la meilleure preuve.


Petit florilège :

"Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j'ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n'est pas parce qu'on est président qu'on devient quelqu'un sur lequel on peut s'essuyer les pieds." (Qualités ? qu'est-ce qui chez cet homme peut-être la qualité d'un défaut ou vice-versa ?

"Hyperactif, c'est mon devoir pour réveiller un pays qui sommeillait", explique M. Sarkozy dans un "Face aux lecteurs" publié mardi par Le Parisien/Aujourd'hui en France.


"Hyperactif, je le dois à la France parce que, si le président ne s'engage pas, ça ne bouge pas", explique-t-il, alors que sa pratique du pouvoir suscite un flot croissant de critiques. (Hyper-mégalo me parait plus plausible)


"Je vois bien que le prix des denrées alimentaires a augmenté. Je ne comprends pas, le prix qu'on verse aux producteurs de porcs diminue et le prix du jambon explose", a relevé Nicolas Sarkozy. (Tiens, il fait les courses le président ? si à la supérette du coin on se rend bien compte de l'augmentation des prix, je vous laisse imaginer ce que ce doit être chez Fauchon, ou chez Hédiard)

Il a assuré que le gouvernement allait "porter le fer là où çà fait mal" pour tenter de remédier à ces hausses, "notamment dans les grandes surfaces" (pour le peuple, c'est déjà fait et ça fait très mal au pouvoir d'achat... par contre, les grands groupes alimentaires ce sera surement moins facile de les berner)


"Ce n'est pas normal ce qui se passe", a déclaré le chef de l'Etat, qui s'était engagé à favoriser le pouvoir d'achat des Français, et est contraint de constater une flambée des prix des produits alimentaires. (Ben oui quoi ! pas moyen de trafiquer les chiffres là... c'est pas comme pour le chômage !)


"Je vais m'attacher à mieux présenter ma politique afin qu'elle soit mieux comprise", a-t-il dit aux lecteurs du quotidien, observant "le décalage immense entre ce que le gouvernement met en oeuvre sur le fond des choses et la caricature qui en est parfois présentée".


"Entre les heures supplémentaires et l'intéressement, on va pouvoir répondre à la question du pouvoir d'achat", a espéré (espérer, c'est visiblement tout ce qu'il peut faire pour l'amélioration de notre pouvoir d'achat... pour le sien, ça va) le chef de l'Etat, au lendemain de l'annonce par le Premier ministre François Fillon d'une "opération coup de poing" pour déceler d'éventuels abus sur les prix.


Visiblement, le président n'a pas appris que le silence est d'or et, vu qu'il reconnaît lui même avoir des difficultés de communication, je pense qu'il est grand temps pour lui de cesser de vouloir "nous en mettre plein la vue"... Au lieu de vouloir réveiller un pays qui sommeillait il ferait mieux de stopper le cauchemar que devient le quotidien des français, quand ils passent à la caisse, de la pharmacie, du supermarché, de la pompe à essence, de la boulangerie, quand ils paient leur facture EDf oiu GDF (tiens d'ailleurs en mars, il y a une nouvelle augmentation des prix du gaz... ça va surement aider à réveiller encore quelques-endormis) surtout qu'en parallèle, leur salaire lui, ne voit aucune réalisation des promesses électorales... CQFD ?

lundi 25 février 2008

La camarde

La camarde retiens mon âme en ses filets,
Et le Styx m'apparaît plus doux que miel et lait.


Souffrance est mon chemin, tristesse mon appui,
Nulle étoile ne luit au ciel de cette nuit.


J'erre dans la pénombre et me noie dans le gris,
De cette vie pesante ou seul le devoir vit,

Altérant mon esprit et me chargeant de chaînes,
A chaque jour portées avec si lourde peine.





Saint-Pierre ou Lucifer, nul ne me rend merci,
Et pourtant, humblement, j'ai cogné à leur huis,

Mais il est resté clos et j'ai dû revenir
Au quotidien inique sans espoir d'avenir

Autre que ce fardeau pesant et douloureux
Que de créer ta peine et d'alourdir tes yeux,


La lutte est inégale, face à tout ton amour
Je dois porter encore le fardeau de mes jours

Car, le vœu qui me hante, pèse sur ton esprit
Ma seule camarade, mon enfant, mon amie

Toi de qui seul l'amour retiens mon âme ici

Mysticpat13 © P.S. 2000-2008

Ce poème date de quelques années (2000)
Il est sombre car je l'ai écrit au cours d'un épisode de profonde dépression.

dimanche 24 février 2008

Ah ! le salon de l'agriculture..

LA REALITE : vidéo du journal "Le Parisien" montrant monsieur le président en visite au salon de l'agriculture, traitant un monsieur de "pauvre con"... curieux cette vidéo a été rejetée ici alors que l'on peut la voir partout

Peu importe... pour ceux qui veulent la voir il suffit de regarder le vidéowall ci-contre ou d'aller sur le site du journal le Parisien. A savoir...


Sarkozy vulgaire président ou président vulgaire...
envoyé par sifdine69

LA REALITE REVUE ET CORRIGEE PAR LE POUVOIR ?


L'inauguration du Salon de l'Agriculture par N Sarkozy
envoyé par salons-et-foires


Il n'y a pas à dire ! M. le président est un homme courtois, respectueux d'autrui et pas du tout enclin à céder à ses nerfs !

Ce qui m'épouvante le plus dans tout ces coups de gueule de M. le président et tout ce cirque médiatique c'est qu'il y ait encore autant de gens qui aient envie de lui serrer la main, de lui dire bonjour ou de l'approcher alors que face à ses actes inapropriés à la fonction de chef de l'état, des promesses qu'il continue à énoncer comme un leit-motiv, lesquelles promesses ne seront pas plus tenues que celles dont il a bercé (berné !) l'électorat !

Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, quand donc allez-vous vous réveiller de ce songe dans lequel on vous berce ???

Car, si j'en crois les sondages, le motif quasiment unique de votre mécontentement face à ce gouvernement et son "chef suprême" est le pouvoir d'achat... Mais, cela voudrait donc dire que ses écarts de language, la "people-isation" de son quotidien, le ridicule démago de ses propos, sa promptitude à porter plainte et à menacer (les médias en particulier), les bourdes à répétition de ses conseillers, sa capacité à ne donner que du vent, à récupérer des idées (pour aussi extrêmes qu'elles puissent être) et les faire passer pour le résultat de ses cogitations, sa promptitude à insulter, à perdre ses nerfs (n'est-ce pas ce qu'il reprochait il y a peu à une certaine candidate ?) vous semblent normales et dignes d'un chef de l'état ???

Un président qui traite un citoyen de "pauvre con" ça peut faire rire... mais une fois passée la réaction humaine de se dire tient, il parle comme M. "tout le monde", ne faut-il pas se souvenir qu'il N'EST PAS Monsieur tout le monde ! s'interroger sur la vision qu'a M. Sarkozy sur les gens qui ne l'apprécient pas ???

Alors certes, les propos du Monsieur ne sont pas non plus très dignes, il pouvait très bien passer sans rien dire, éviter le contact.... Mais, si l'on accepte qu'un président parle de la sorte, on peut à ce moment là, accepter qu'un monsieur (visiblement âgé, retraité ? peut-être agriculteur retraité ? avec un pouvoir d'achat en berne !) laisse filtrer sa mauvaise humeur face au show présidentiel.

Si en tant que président de la République en visite "officielle" NS (marrant ces initiales... on comprend mieux sont amour de la religion... après tout "en language biblique" cela donne Notre Seigneur) il est capable de tellement d'arrogance et de mépris, qu'est-ce que cela donnerait si "la vague bleue" dont il continue à rêver déferlait sur le pays au soir des élections municipales ???

Pour ma part, j'ai déjà répondu à cette question par ma "petite fable en forme de"...

A bon entendeur...


vendredi 22 février 2008

Journée de la femme ou écran de fumée ?

D'ici quelques jours (8 mars pour celles et ceux qui l'auraient oublié), nous vivrons une nouvelle "journée de la femme"... 24h (et encore, pas vraiment) dans une année qui en compte si je ne me trompe pas 8 765,81277 !

Ces heures, ne verront hélas pas la diminution des inégalités, des traitements barbares infligés aux femmes dans le monde.


Tout au contraire ! Alors même que l'on nous rebat les oreilles avec la parité en politique, de récents sondages (cf. articles ci-dessous) prouvent que l'on est bien loin du compte !





Par Martine VERON AFP PARIS- Jeudi 21 février, 00h23

Malgré des avancées, les femmes sont toujours moins payées que les hommes, sous-représentées aux postes de responsabilité et en première ligne pour les tâches familiales, selon un vaste panorama publié jeudi par l'Insee.

La persistance des inégalités entre hommes et femmes, révélée par la nouvelle édition de "Regards sur la parité" (la précédente remonte à 2004), devrait nourrir les débats de la prochaine Journée internationale des femmes, le 8 mars, traditionnel moment des bilans pour les mouvements féministes.
Cette vue d'ensemble, réalisée par l'Institut national de la statistique et des études économiques, montre la persistance des traditions dans l'orientation scolaire, les secteurs d'emploi occupés et le partage des tâches domestiques, avec des conséquences en termes d'inégalités de temps de travail, de responsabilités et de salaire.
Les filles ont globalement de meilleurs résultats scolaires que les garçons et font plus souvent des études supérieures, mais elles continuent à investir les filières les moins porteuses en termes d'emplois (64% de filles en terminale économique et sociale, et 81% en littéraire). Elles vont plus souvent à l'université (59% des inscrits), et forment le gros bataillon des instituts de formation des maîtres (IUFM) et des écoles paramédicales et sociales. Les écoles de commerce connaissent en revanche une situation plus équilibrée. Les secteurs d'activité restent donc "très sexués" : les femmes occupent 75% des emplois dans les secteurs de l'éducation, santé et action sociale, et 61% dans les services aux particuliers, où les salaires sont peu élevés.
Inchangé ou presque, le partage des rôles dans la sphère domestique : la garde des enfants est "une activité généralement prise en charge par les femmes", qui sont aussi vouées à l'aide des personnes âgées, dont le nombre va augmenter fortement dans les années à venir. Lorsqu'un enfant s'occupe de ses parents, c'est la fille dans 70% des cas, selon l'Insee.
Enfin, les femmes consacrent quotidiennement deux fois plus de temps que les hommes aux tâches domestiques.
Pourtant, le taux d'activité des femmes augmente (il est passé de 60% en 1975 à 82% en 2006), alors que celui des hommes baisse légèrement (de 97% à 95%). Mais les femmes sont plus touchées par le chômage, bien qu'elles aient profité plus que les hommes de la baisse actuelle (en 2006, leur taux de chômage est passé de 10% à 8,4%, mais de 7,9% à 7,5% pour les hommes).
Près de 31% des femmes sont à temps partiel, contre 6% des hommes.
Malgré des progrès, l'écart entre salaires horaires nets moyens pour les salariés à temps complet était de 23% en 2005, et même de 27% chez les cadres. Dans le secteur des services, l'écart est proche de 30%, comme dans la fonction publique hospitalière (27%). Les différences de caractéristiques (éducation, expérience, temps de travail, types d'emploi ...) n'expliquent, selon l'Insee, qu'environ 75% des écarts de salaires mensuels. Dans le privé, seul un poste d'encadrement sur quatre est occupé par une femme. Dans la fonction publique d'Etat, seuls 16% des emplois de dirigeants sont occupés par des femmes.
En politique, les femmes ont gagné en parité, mais essentiellement pour les élections où la loi est contraignante, comme les
municipales. Pour les autres scrutins, elles sont, comme ailleurs, encore bien loin de la parité.


Éditorial du LEF
(Lobby Européen des Femmes)
Le Forum de Vienne sur la traite des êtres humains reste sourd aux voix des victimes de la traite
Le LEF a participé au Forum de Vienne contre la traite des êtes humains, qui s’est déroulé du 13 au 15 février 2008, dans le cadre de l’initiative mondiale de l’ONU pour combattre la traite des êtres humains (UN.GIFT). L’UN.GIFT vise à conjuguer les forces et à coordonner la lutte mondiale contre la traite des êtres humains, sur la base des accords internationaux conclus aux Nations unies. À cette date, plus de 110 pays ont signé le Protocole des Nations unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes. Le Forum de Vienne a réuni plus de 1000 délégué-e-s de gouvernements, d’organisations internationales, du secteur privé et de quelques ONG pour définir des stratégies de lutte contre la traite et faciliter l’échange de bonne pratiques au niveau mondial.
À cette occasion, le LEF a publié une déclaration commune avec la Coalition contre la traite des femmes (CATW) et Equality Now, dans laquelle nous faisons part de notre inquiétude : en effet, le Forum n’abordera pas la question des causes et des dimensions spécifiques de la traite des personnes dans un but d’exploitation sexuelle, ni de l’industrie commerciale du sexe et de sa dépendance par rapport à la traite des êtres humains.Partout dans le monde, les organisations de femmes locales ont été à la pointe de la lutte contre la traite avec très peu de soutien financier. Bien que des rapports estiment à 4 millions de dollars le coût du Forum de Vienne, les victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle et les groupes qui travaillent sur le terrain pour soutenir et sauver les victimes, tels que le
Projet pilote Nordique-Baltique, n’ont pas fait l’objet d’une grande attention pendant le forum.
Pour combattre la traite des femmes, la déclaration commune préconise que les gouvernements et l’ONU s’attaquent au problème de la discrimination femmes-hommes, mettent en place et financent correctement des mesures permettant d’améliorer les conditions socio-économiques, politiques et juridiques des femmes et des petites filles. En outre, les États doivent faire montre de la volonté politique de développer des outils efficaces pour poursuivre les trafiquants, protéger les victimes de la traite et remédier de façon radicale au problème de la demande de femmes et d’enfants dans un but d’exploitation sexuelle. Comme le stipule le Protocole de Palerme, les gouvernements sont obligés d’adopter ou de renforcer les mesures législatives et autres afin de décourager la demande, qui alimente toutes les formes d’exploitation des personnes, en particulier des femmes et des enfants, et est à l’origine de la traite. Dans notre déclaration, nous soulignons également que la criminalisation de la demande de prostitution, comme on l’a fait en Suède, en Corée du Sud et au Népal, est le remède le plus efficace contre ce fléau. Pour en savoir plus, contactez
centre-violence@womenlobby.org

Editorial
The Vienna Forum on Trafficking in Human Beings: unheard voices of women’s survivors
EWL participated in the Vienna Forum to Fight Human Trafficking on 13 - 15 February 2008, which is part of the United Nations Global Initiative to Fight Human Trafficking (UN.GIFT). The UN.GIFT was conceived to join forces and coordinate the global fight on human trafficking, on the basis of international agreements reached at the United Nations. To date over 110 countries have signed the UN Protocol to Prevent, Suppress and Punish Trafficking in Persons. The Vienna Forum brought together more than 1000 delegates from governments, international organisations, private sector (business & corporations) and few NGOs to strategize on ways to end human trafficking and facilitate a global exchange of strategies and best practices.
EWL issued a joint statement with the Coalition against Trafficking in Women (CATW), Equality Now to express concern that the Forum was not fully addressing the causes and specific dimensions of trafficking in women for sexual exploitation and shying away from addressing the commercial sex industry and its dependence on human trafficking. Grassroots women’s groups around the world have been at the forefront of the fight against trafficking in women, with very little financial support. While reports indicate that the Vienna Forum costs over $4million, very little consideration was given to survivors of sex trafficking or to the groups on the frontline who advocate for, rescue and assist these women.
While reports indicate that the Vienna Forum costs over $4million, very little consideration was given to survivors of sex trafficking or to the groups on the frontline who advocate for, rescue and assist these women,
like the Nordic Baltic pilot project.
The Statement stresses that in order to combat the trafficking in women, governments and the United Nations must address sex discrimination and put into place and adequately fund measures that ameliorate the socio-economic, political and legal conditions of women and girls. States must also exhibit the political will to develop effective tools to prosecute traffickers, protect trafficking victims, and fully address the demand for women and children for sexual exploitation. As is set out in the UN Palermo Protocol, governments are obliged to adopt or strengthen legislative or other measures to discourage the demand that fosters all forms of exploitation of persons, especially women and children, which leads to trafficking. The Statement also underlines that criminalizing the demand for prostitution, as has been done in Sweden, South Korea, and Nepal, is, the most effective way to address the problem of sex trafficking. For more information, please contact
centre-violence@womenlobby.org











jeudi 21 février 2008

Inflation ? pas pour tout le monde !

Dépêche (AFP) Paris- 20-02-08


Le député-maire UMP d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Gérard Gaudron, a reconnu toucher des allocations chômage d'environ 1.500 euros par mois depuis août 2005, confirmant des informations du Canard enchaîné à paraître mercredi.
M. Gaudron a confirmé auprès de l'AFP l'exactitude de cette information et annoncé qu'il allait "rembourser" les indemnités perçues depuis son élection à l'Assemblée nationale en juin 2007.
Ce député est indemnisé par les Assedic après avoir accompli l'ensemble de sa carrière chez Géotherma, société spécialisée dans l'installation de chauffages à énergies renouvelables, géothermie, aérothermie, solaire et biomasse.
Le porte-parole de l'UMP qualifié sur Europe
cette affaire de "choquante".
"Ca me semble choquant que quelqu'un qui est parlementaire et qui, par nature, a des indemnités, ne mette pas fin à ce qu'il perçoit de façon indue", a déclaré ce porte-parole.
"Je crois, a-t-il souligné, qu'il y a là une affaire à tirer au clair et que ça donne une assez mauvaise image des parlementaires".
Depuis qu'il est député de la 10ème circonscription de Seine-Saint-Denis, M. Gaudron, 57 ans, cumule chaque mois ses indemnités de maire et de parlementaire et ses allocations chômage, soit au total "environ 12.500 euros brut", selon le calcul du Canard enchaîné.
Cet hebdomadaire a précisé que le député s'est vu supprimer entre août et octobre 2007 ses allocations chômage pour non présentation à une convocation des Assedic, avant de les percevoir de nouveau.
"J'ai fait les démarches utiles, me semble-t-il, pour mettre un terme à cette situation", a précisé M. Gaudron à l'AFP, en indiquant avoir écrit deux fois aux services concernés pour les informer de sa nouvelle situation de parlementaire (12 septembre 2007) et pour proposer de rembourser le trop-perçu (26 novembre 2007).
"J'ai malgré tout continué à toucher mes allocations chômage", a-t-il ajouté en indiquant les avoir encore perçues ce mois-ci.
"Je ne suis ni un voyou ni quelqu'un qui profite du système. Je suis honnête. J'ai demandé de rembourser, je vais le faire", a encore déclaré M. Gaudron, qui a précisé avoir contacté ce mardi les Assedic en ce sens.
Avec d'autres députés UMP, l'élu a co-signé en novembre 2007 une proposition de résolution tendant à créer une commission d'enquêtes sur les fraudes aux prestations et aux prélèvements sociaux.

AH ! quelle vertu ! quelle majesté dans le propos...
Ce n'est pas ma faute si j'encaisse 12 500 euros par mois en cumulant deux "postes", trois versements (dont un des assedic pour ma situation de "chômeur"...
C'est la faute de ces incompétents de fonctionnaires qui ne m'ont pas répondu alors qu'à plusieurs reprises je les ai informés de cette situation... ON CROIT REVER !
C'est clair pour ce monsieur, les fins de mois doivent être bien plus faciles que celles du citoyen lambda qui subi de plein fouet les conséquences de l'inflation voir, ci-dessous...




Des nouvelles qui donneront surement un coup de fouet au moral des "ménages français" qui est, paraît-il depuis plusieurs mois dans les 36èmes dessous... à quand les "40èmes rugissants" ???

Articles de Véronique Tison pour Reuters
Paris- Jeudi 21 février, 11h41
Les prix à la consommation ont diminué de 0,1% en janvier en France, sous l'effet des soldes d'hiver, mais avec un taux d'inflation qui a atteint 2,8% sur un an, son niveau le plus élevé depuis près de 16 ans, selon les chiffres publiés par l'Insee.
L'indice des prix IPCH, qui permet une comparaison au niveau européen, n'a pas varié en janvier par rapport à décembre et augmente de 3,2% sur un an, soit un niveau équivalent à l'estimation flash annoncée par Eurostat pour l'ensemble de la zone euro. Vingt-six économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 0,2%, correspondant à une inflation sur un an de 3,0%.
La France, dont le niveau d'inflation a longtemps été inférieur à celui de la zone euro, a ainsi effectué un rattrapage entièrement dû à la poussée des prix des produits alimentaires et de l'énergie, qui ont encore augmenté de respectivement +1,4% et +0,8% en janvier sur un mois.
Les prix des produits manufacturés ont en revanche baissé de 1,5% et ceux de l'habillement et chaussures de 7,4%.
Les économistes sont partagés quant à savoir si l'inflation élevée empêchera la Banque centrale européenne de baisser ses taux mais tous s'accordent à y voir une mauvaise nouvelle de plus pour l'économie française, alors que le Fonds monétaire international a réduit mercredi sa prévision de croissance à 1,5% pour 2008, contre 1,9% en 2007, et que la Commission européenne vient de ramener la sienne à 1,7%.
Le budget 2008 de la France est fondé sur une hypothèse de croissance de 2,25%.
"Le surcroît d'inflation, conjugué à des facteurs politiques, contribue au recul du moral des ménages qui lui-même peut modifier des arbitrages, en faveur, par exemple, du recours au crédit", relève Nicolas Bouzou, économiste au cabinet d'études économiques Asterès. "D'autre part, l'augmentation de l'inflation diminue arithmétiquement la progression du pouvoir d'achat ce qui, en retour, devrait tirer vers le bas la consommation", phénomène déjà observé au quatrième trimestre et qui devrait se trouver confirmé au premier trimestre 2008.
+4,2% SUR UN AN POUR LES PRIX ALIMENTAIRES
A 2,8% sur un an, l'inflation est au plus haut depuis mai 1992. Les prix de l'énergie ont augmenté de 12,3% en variation annuelle et ceux de l'alimentation de 4,2%.
"L'inflation alimentaire, la plus perceptible dans le caddie de la ménagère, est à un record depuis mars 2002", signale Alexandre Mirlicourtois chez Xerfi.
"Si sur le pétrole on peut imaginer un effet temporaire, sur l'agroalimentaire pour l'instant on n'en voit pas. Or c'est une vraie problématique dans toutes les questions tournant autour des négociations salariales car la hausse des prix des produits alimentaires, le consommateur lambda le voit tous les jours", renchérit Philippe Waechter, directeur de la Recherche économique chez Natixis Asset Management.
La poussée des prix des matières premières agricoles et les nouveaux records du pétrole - à plus de 100 dollars pour le brut léger américain mercredi - entretiennent l'incertitude sur la décrue annoncée de l'inflation dans les prochains mois, même si un effet de base favorable devrait faire reculer les prix de l'énergie à partir de février.
La Banque centrale européenne, qui a un objectif proche mais en-dessous de 2% pour l'inflation dans la zone euro, y sera d'autant plus sensible que l'accord salarial intervenu mercredi dans la sidérurgie allemande risque d'attiser ses craintes d'"effets de second tour", c'est-à-dire d'une transmission de la hausse des prix aux salaires.
Le syndicat IG Metall a obtenu pour 85.000 sidérurgistes de l'ouest de l'Allemagne une revalorisation salariale de 5,2%, sans précédent depuis 16 ans, qui pourrait bien faire tache d'huile dans d'autres secteurs du pays après des années d'austérité.
"Les fameux effets de second tour tant redoutés par Jean-Claude Trichet commencent à poindre", note Alexandre Mirlicourtois. "A peine entre-ouverte, la fenêtre pour une future baisse des taux directeurs se referme déjà".
Lors de la réunion monétaire du 7 février, le président de la BCE avait infléchi son discours en s'inquiétant du "degré inhabituellement élevé" d'incertitudes entourant la croissance, mais en restant ferme sur les risques d'effets de second tour.
"Les inquiétudes sur la croissance sont devenues plus importantes ces derniers mois, mais compte tenu du niveau d'inflation et du fait qu'il devrait rester élevé pendant une bonne partie de 2008 il est certainement trop tôt pour dire que la BCE penche pour un biais plus accommodant", juge Dominic White, économiste chez ABN Amro.
Marc Touati, chez Global Equities, observe toutefois que l'inflation sous-jacente, c'est-à-dire hors énergie et alimentation, n'a été que de 1,9% en janvier sur un an.
"Cela confirme que l'inflation n'est pas due à un excès de demande par rapport à l'offre, mais à un choc exogène lié aux tensions internationales sur les prix alimentaires et énergétiques", estime-t-il. "Maintenir le taux (de la BCE) ne ferait aucunement baisser l'inflation à court terme mais aggraverait le ralentissement économique français et eurolandais".

Paris-Jeudi 21 février, 12h05
Les prix dans la grande distribution ont augmenté de 1,1% en janvier par rapport à décembre, enregistrant sur un an une hausse de 3,6%, annonce l'Insee.
L'indice des prix dans la grande distribution avait augmenté de 0,8% en décembre, et il avait baissé de 0,2% en janvier 2007 pour une hausse annuelle de 1,0%.
Au cours des trois derniers mois, les prix dans la grande distribution ont augmenté de 2,6% alors qu'ils étaient en hausse de 0,3% sur la même période un an auparavant, signale l'Insee.
Dans les hypermarchés, les prix des produits de grande consommation ont augmenté de 1,3% contre 0,9% dans les supermarchés. Dans les autres formes de vente, la hausse est de 1,1%.
Dans la grande distribution, les prix des produits alimentaires hors produits frais ont augmenté de 1,3%, soit +4,1% sur un an, avec des hausses de 0,6% pour les viandes (+3,9% sur un an) comme pour les boissons (+2,4% sur un an).
Les autres produits alimentaires sont en hausse de 1,7% (+4,9% sur un an) et les prix des produits d'entretien, hygiène et beauté ont augmenté de 0,4% (+1,1% sur un an).




lundi 18 février 2008

Rupture...

Opération policière surmédiatisée à Villiers-le-Bel aujourd'hui. 1 000 CRS dans les rues de la ville pour mener une opération sensée permettre des arrestations dans le cadre de l'affaire de la mini-moto... mais surtout pour faire une "démonstration de force".
35 personnes interpellées sous quel motif ? Le saurons-nous ? J'en doute...

Le président prêt à faire marche arrière (encore une fois) sur son projet de "mémoire" auprès des enfants de cm2 promettant de créer une commission d'étude à laquelle Mme Veil accepterait de participer (elle aussi semble changer d'avis comme de tailleur Channel ces temps-ci)...

Les anciens ministres et adversaires politiques qui "gravent leur nom au bas d'un parchemin" pour appeler à la vigilance républicaine face à des dérives (cf. post : appel républicain)...

Les CRS encore eux, qui cassent du gréviste dans un grand centre commercial marseillais, et envoient un Conseiller Général (Paca) et une caissière enceinte, à l'hôpital...

Le fils de son papa qui montre comment on arrive en politique et comme il est aisé d'endosser le costume d'un Brutus...

Les usines de groupes dont les bénéfices font rêver qui fermeront malgré tout les usines qu'ils ont décidé de fermer pour aller s'installer ailleurs où ils pourront mieux exploiter des ouvriers sans protection syndicaliste...

Dans quel mauvais mélo sommes nous ??? Mais dans l'oeuvre de rupture du président enfin !

Ah ça, pour rompre il rompt ! Avec la morale (dont il veut pourtant le retour à l'école), avec la démocratie, avec la mesure et le respect dûs à sa fonction...

Mais surtout et par-dessus-tout il rompt avec les promesses qu'il avait prononcées avec les justes trémolos et un jeu d'acteur (qui aux oreilles des non-initiés pouvaient passer pour de la sincérité) digne de la comedia dell arte.

Il se rêve souverain absolu et se comporte déjà comme s'il l'était...

Ses attaques envers la presse et le choix qu'il fait de se poser en victime des medias ne sont que basses ruses pour détourner l'attention du peuple et, pendant ce temps... les lois passent pendant les vacances, les traités sont ratifiés sans bruit, les réformes s'installent à pas feutrés ... occupée qu'est la France à se demander si oui ou non le sms existe, si oui ou non Carla Bruni-Tedeschi-Sarkozy continuera à chanter (elle n'a qu'à faire un récital en bikini pour récolter des pièces jaunes au moins elle servirait à quelque chose), si oui ou non Jean Sarkozy sera élu à la mairie de Neuilly (et allez ! c'est bien connu la "royauté" est héréditaire n'est-ce pas?)

Allons, pendant ce temps, ses chers amis Gaudin, Barthélémy, Dati, Juppé, Devedjian, Fillon, (euh... à propos de M. Fillon qui pourrait m'expliquer pourquoi les français sont satisfaits de lui à 54 % on ne le voit ni ne l'entend jamais ? Ah... les sondages, quel bonheur !) tentent de faire croire aux citoyens de leur ville respective que l'UMP est ce quil y a de mieux pour eux...

Tiens on peut même en faire un slogan : UMP is good for you... si vous habitez Auteuil, Neuilly, Passy -(merci les Inconnus) ! ou tout au moins si vous êtes VIP... et (ne) payez (plus) l'ISF !

Pour les autres, faudra continuer à alimenter les caisses de l'Etat car, vous le savez bien : LES CAISSES SONT VIDES (vu le goût prononcé de notre président pour le clinquant et les voyages... rien d'étonnant) !

REVEILLEZ-VOUS ! ne donnez pas plus de pouvoir à cet homme en signant un blanc-seing à ses vassaux !



Pacte

Reproduit ci-dessous un appel, publié dans Marianne, signé par dix-sept personnalités de la droite, du centre, de l'écologie et de la gauche républicaine.

A situation exceptionnelle, rassemblement inédit...

Il se passe de drôles de choses dans notre République.
L'actuel Président avait bien promis la rupture.
Rupture il y a, mais pas seulement telle qu'elle avait été annoncée.
Un gouvernement marginalisé, dont le travail s'avère pré-mâché par les conseillers du Prince. Rupture.


Un Président qui semble déserter la fonction, parlant tour à tour comme croyant ou comme laïc. Rupture.

Un Président qui veut mettre la politique en chiffres, comme s'il s'agissait de vendre des petits pois.

Rupture.

Un Président qui entend diriger ses équipes comme un manager d'hypermarché, distribuant bons et mauvais points, primes ou sanctions.

Rupture.
Un Président qui reste chef de parti et dont le domaine réservé est davantage la Mairie de Neuilly que la politique de défense.


Rupture.

Un Président qui prétend substituer au débat contradictoire traditionnel entre majorité et opposition la mise en scène des divergences entre ses courtisans et ses ministres.

Rupture.

Un Président qui affirme devoir être heureux pour gouverner le pays.

Rupture.

Un Président qui annule ses rendez vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple. Rupture.

La liste est longue des stupéfiantes innovations, que, volontairement ou involontairement, Nicolas Sarkozy a introduit dans la politique présidentielle.

Ce nouveau cours suscite donc des inquiétudes, une anxiété même. C'est cette anxiété, qui risque bien de s'amplifier dans les semaines et les mois à venir, que traduit l'appel républicain de dix-sept hommes et femmes politiques que nous reproduisons ci-dessous.

On ne doit pas se tromper sur sa signification : si des personnalités politiques de premier plan qui ont l'habitude de s'affronter sur la scène publique depuis des années, prennent le risque de s'afficher au bas d'un même texte à quelques jours d'un scrutin dont le président lui-même a annoncé qu'il serait politique, si cet appel a recueilli la signature de plusieurs hommes et femmes politiques de la droite et de la gauche républicaine, c'est bien que le contexte politique créé par huit mois de sarkozysme est totalement inédit.

A lire.

A méditer.

Avant d'agir ?
Pour une vigilance républicaine.


Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer.


  • Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective. - Leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.

  • Leur attachement à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information. - Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.

Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l'Histoire de la République.


Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du Général de Gaulle
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
Ségolène Royal, ancien ministre, Présidente de la région Poitou-Charentes
François Bayrou, ancien ministre, député des Pyrénées-Atmantiques
Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre
Corinne Lepage, ancien ministre
Nicolas Dupont-AIgnan, député de l'Essonne
Bertrand Delanoë, maire de Paris
Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher
Nöel Mamère, député de la Gironde
Jean-Christophe Lagarde, député de la Seine-Saint-Denis
Marielle de Sarnez, conseillère de Paris
André Gérin, député du Rhône
Arnaud Montebourg, député de la Saône-et-Loire
Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Cher
Jean-Pierre Brard, député de la Seine-Saint-Denis
Jean-Paul Bled, président des Cercles universitaires d'études et de recherches gauliennes

Infos mois des femmes





dimanche 17 février 2008

Françafrique

François-Xavier Verschave, ancien président de l'association Survie () résume ce qu'est la Francafrique.

La Francafrique se met en place dans les années soixante, au moment où De Gaule poussé par les mouvements indépendantistes est contraint d'accorder des indépendances aux anciennes colonies d'Afrique. Ces indépendances s'imposent du fait de la nouvelle légalité internationnale mais en même temps, la France a besoin de
- maintenir son rang à l'Onu (grâce à son cortège d'Etat clients...) ;
- maintenir son accès au pétrole, à l'uranium, au bois, au cacao, etc ;
- empècher l'Afrique de basculer dans le communisme (dans un contexte de Guerre froide);
sans compter les besoins de financement des partis politiques que la corruption dans les opérations d'achat (pétrole, bois, etc ...) arrangent bien, puisqu'ils peuvent se servir pour remplir leurs caisses ...

Ces raisons débouchent sur une politique en opposition avec la nouvelle légalité et donc nécessairement occulte, cachée à l'opinion publique. Avec Jacques Foccart se met en place un système qui de fait, maintient la dépendance des pays africains anciennement colonisés grâce
- au soutien de chefs d'Etats amis de la France (anciens soldats de l'armée française, anciens des services sercrets français, ... )
- à l'élimination physique des leaders non acquis aux intérêts français grâce à l'action de mercenaires (couverts par les services secrets en cas de procès ...) ou au soutien aux opposants locaux
- au trucage d'élections
- à des entreprises comme Elf qui permettent le détournement de sommes colossales qui sont utilisées entre autre pour financer les opérations nécessaires à cette politique occulte

Pour aller plus loin:

"De la Françafrique à la Mafiafrique" François-Xavier Verschave, ed.Tribord
"La Françafrique. Le plus long scandale de la République" François-Xavier Verschave, Stock















samedi 16 février 2008

Désesp'errance

Mes mots ne seraient pas à la hauteur... il suffit de regarder pour comprendre !





vendredi 15 février 2008

Jusqu'où ?


Jusqu’où ira ce gouvernement dans sa "course à l’échalote" ?
On peut sincèrement se le demander car chaque jour amène une nouvelle "bourde" un rebondissement, une parole en trop, une décision impopulaire et néanmoins lourde de conséquences, pour l’image d’un président qui semble s’essouffler à courir partout et dans tous les sens comme le ferait un hamster déphasé.

Voilà que la Shoah devrait-être "enseignée à marche forcée" à des enfants de CM2 !
N’est-il p as venu à l’idée de cet homme qu’un enfant de cet âge là est encore fragile et qu’il serait dangereux pour son équilibre psychique de "digérer" les images de cette horreur ! A moins que monsieur le président ne souhaite nous faire une génération de traumatisés ?

La Shoah est une page d’Histoire qui doit demeurer en mémoire de chacun d’entre nous et dont le souvenir devra effectivement être transmis aux générations futures.
Mais certainement pas par des enfants de cet âge qui n’ont pas fini leur construction psychique et qui ont le droit de vivre encore un peu l’insouciance de l’enfance !

Bien sûr, l’horreur n’a pas d’âge et les pauvres enfants juifs que l’on envoyait en camp de la mort n’ont pas eu d’enfance, pas plus que de rêves ou de jeux de leur âge.

Pour autant, puisque les enfants d’aujourd’hui ont la possibilité de vivre sans craindre pour leur vie (parce que leur voisins de palier ont dénoncé leurs parents à la gestapo ou à la police française dont il ne faut pas non plus oublier la servilité dans cette période) de rire, de chanter, de découvrir les joies des amours d’enfants…
Alors SVP laissez les finir leur enfance en paix avant de leur asséner la laideur du monde qui les entoure !

D’autant que nombre d’entre eux le découvriront bien assez tôt !
Par exemple à travers l’expulsion de la famille d’un ou plusieurs de leurs petits camarades dont les parents n’ont pas de papiers (M. Fillon émet le vœu de 26 000 expulsions de sans-papiers pour 2008) ou bien encore par le licenciement de papa ou maman (qui travaille, par exemple, à Arcelor –Mittal dont les 7,5 milliards d’euros de bénéfices en 2007 soit 30% de plus que l’année précédente n’empêchent pas le PDG de trouver que "la restructuration sociale reste la meilleure solution")…

Enfin les motifs de se "sentir mal dans sa peau" ne manquent pas et je pense même qu’il y en aura de plus en plus. Alors, laissons le temps au temps et l’enfance à l’enfance.

Que monsieur le président cesse de vouloir "manger à tous les râteliers" et de multiplier les initiatives démagogiques pour se rallier un peuple qui en a déjà plus qu’assez (même parmi ceux qui ont voté pour lui) : de son arrogance, sa vision de la laïcité, sa foi (qu’il impose à tout un peuple), ses histoires de lit… de son fils qui croit que le pouvoir de son père le mettra à l’abri de tout !

Bref qu’il cesse de se prendre pour l’empereur de Sarkozie et qu'il se souvienne enfin qu'il en France pas dans une contré où il aurait tous les droits !
Ah ! mégalomanie quand tu nous tiens !










jeudi 14 février 2008

Humanité

Petit corps décharné tu gis là, sans force, hagard
Tes grands yeux mi-clos assaillis par mille mouches
Laissent entrevoir le gouffre obscur de ton regard
Et la fièvre ardente qui dévore ta bouche

Négrillon souffreteux, la mort est ton avenir
Tu resteras ainsi couché dans la poussière
Pendant que nous chercherons quels cadeaux nous offrir
Et où poserons-nous guirlandes et lumières

Caché dans ce carton, ta si jolie demeure
Tu ne reçois personne le soir du réveillon
Et quand minuit chrétien résonnera dans les chœurs
Ton ventre creux quant à lui rugira comme un lion

Couché sur ce trottoir comme oublié du monde
Tu rêveras sans doute d'un soupçon de chaleur
Et quand tu entendras des rires à la ronde
Toi tu demeureras éperdu dans ton malheur

Dans ta cellule, seul, tu écriras sans doute
Sur un pan de ces murs maculés de sang séché
Cette incroyable horreur qui a coupé ta route
Depuis que ton métier t'a poussé à nous parler !

Métier dont tu as fait la plus belle des armes
Pour dénoncer sans fard tous les tyrans et les sots
L'encre qu'ils font couler est celle de tes larmes
Oublié et fourbu au plus profond d’un cachot

Sous cette burka dont tu es la prisonnière
Tu erres fantomatique sans rires ni chants
Ton âme est protégée et cela te libère
Et te préserve ainsi des assauts d'un "amant"

D'ailleurs, une femme n’a qu’un devoir, se taire
Pas sourire, pas chanter, seulement acquiescer
Et bien se souvenir du petit tas de pierres
Dont le jet calmerait les élans d’une effrontée

Quand on n'a que l'amour nous chantait le poète
Qu'en est-il advenu ? Où va donc la planète ?
Mon cœur est en morceau et j'ai mal à la tête
Je voudrai m'envoler devenir une mouette

Voler à tire-d'aile, partir loin vers l'azur
Rechercher ailleurs un havre, un refuge un perchoir
Voir s'achever mes jours sans plus penser au futur
Qui me semble à jamais bien triste, trop veule et noir !


Mysticpat13 © P.S. 2000-2008

Coupable !

Et je demeure éveillée au cœur de la nuit
L'esprit tourmenté par toute la souffrance
Que ton désamour a parsemé dans ma vie
Réduisant mon futur à l'éternelle errance
D'un enfant mal-aimé dont personne ne veut

Ma naissance fut-elle un si rude combat ?
Pour que seule la haine demeure en ton cœur ?
M'interdisant toujours l'asile de tes bras
Suscitant tous les jours encore plus de douleur
Qui pourtant ne saurait trouver grâce à tes yeux

Ne suis-je donc pour toi que le veule portrait
Le quotidien rappel d'une oubliée passion
Pour cet homme honni qui t'a martyrisée ?
Lui pourtant aujourd'hui repose en ton pardon
Et se retrouve absout par ta paix retrouvée

Faudrait-il qu'à mon tour on m'ampute les chairs ?
Et dois-je susciter comme lui ta pitié
Pour qu'un jour tu m'absolves et me rendes de l'air !
Cet air dont ton mépris m'a si longtemps privée

Chacun de tes jours nous rapproche à présent
De la séparation que l'on ne choisit pas
Celle qui, je le sais, sera pire tourment
Que tous ces pleurs versés depuis longtemps déjà
Maman ! Ecoute ! c'est le cri de mon cœur éperdu
Qui pleure de se voir à tout jamais exclu
Par ton choix condamné à battre loin de toi
Coupable dénoncé, coupable reconnu
J'ai enfreint trop de fois ta maternelle loi
Et, sur ton jugement tu n'es pas revenue !


Mysticpat13 © P.S. 2000-2008

Au plus profond de moi

Au plus profond de moi, je persiste à chercher
Quel mal me frappe, quelle est ma folie cachée
Pour encore sans répit, espérer ton amour
Celui qui aurais dû présider à mes jours

Sur ces quelques clichés que je t'ai dérobés
Je ne trouve aucune des réponses espérées
Je regarde tes yeux dont j'aimais tant le vert
Et, tout comme autrefois j'y plonge, je m'y perds !

Tu ne crois pas en moi, aujourd'hui comme hier,
Il faudrait tant de mots pour tenter de guérir
Cette intense douleur qui consume ma chair
Et me fais si souvent t'en vouloir, te honnir

Si parfois je te hais, plus souvent je te pleure
Orpheline déjà, il me faut accepter
Que l'heure approche où loin de mes bras tu meures
Sans plus me donner jamais le moindre baiser

Et nombre de souffrances ne pèsent sur moi
Chaque jour et encore par ta seule fierté
Qui refuse toujours de me donner le droit
D'être moi et pourvoir vivre ma vérité

Pas d'homme dans ma vie, pas d'anneau à mon doigt
Une enfant sans "papa" que j'aime en liberté
Contrairement à toi je suis mère par choix
Vivant le seul devoir que je me suis donné :

AIMER !

Mysticpat13 ©P.S. 2000-2008

A toi, Mama

Corps brûlé sur ce drap blanc…
Amertume, désenchantement,
Espoirs et devenir, incendiés,
Douleur, rêves calcinés !

Pour une quête médiatique,
Tu es sacrifiée sur l’autel de l’inique !
Envie irrépressible de hurler,
Pleurer sur ta peau dévastée…

Honte à la démagogie,
Aux stupides envies
De voir parler de soi
Prêts à n’importe quoi !

Ils ont volé ta vie
On fait de toi un cri,
Et des larmes versées ;
Ta douceur consumée…

L’horreur devient quotidienne
La souffrance est rengaine
Chant des sirènes médiatiques
Sourires figés des politiques

Rien ne te rendra ta vie
Et tout ce qu’ils t’ont pris.
Mon cœur porte à jamais
La cicatrice de ta destinée

Mama, je pense à toi !

Mysticpat13 © P.S. 2000-2008

A ma fille

Tu étais mon bébé, et au fil des années,
Ces vingt-deux années ensemble partagées,

Tu as rempli ma vie d'amour, de gaieté,
De rires, de larmes mais surtout de fierté ;

Mes mains gardent l'empreinte de ton petit corps
Fébriles elles tremblaient en portant ce trésor ;

Ton enfance, si brève et pourtant long parcours
N'eut pour mesure qu'une aune : l'amour toujours !

Cet amour merveilleux qui demeure en tes yeux
De tout a triomphé , unies nous a gardées

Rébellion d’une enfant qui se pense femme
Suite de jours amers qui érodent l'âme ;

Souvenirs oubliés derrière toi et moi
Ensemble encore, encore et comme chaque fois ;

Te voici aujourd'hui les ailes déployées
Et loin, prête à partir, t'envoler, t'éloigner ;

Ma toute petite, ma fille, mon amie,
Tout mon cœur en émoi souffre, sanglote et crie ;

Vole vers ta destinée, mais jamais n'oublie
Que ta mère à jamais t'admire et te chéris ;

J'étais suis et serai, à jamais, là pour toi,
Qu'il te faille une pause, un cocon ou un toit ;

Mes bras tendus vers toi, resteront grands ouverts !

Mysticpat13 © P.S. 2000-2008

Adieu !

Mon frère est-ce toi qui dort dans ce cercueil ?
Toi dont nous allons devoir trop tôt porter le deuil
Toi dont maints désespoirs avaient glacé le cœur
Au point que tu te perdes en de vaines rancœurs

Nous voulions te sauver, mais toi seul le pouvait
Nous l’avons tous tenté, souhaité, espéré…
Mais cet alcool honni qui nous a tous détruits
A fait de toi cet homme qui n’avait plus que lui…

Mon frère, est-ce toi qui dort dans ce cercueil ?
Nous ne te verrons plus, tu n’auras plus d’écueils
Tu ne trouvais plus rien dans ta vie désolée
Que cet ami indigne qui t’avais détourné

Te faisant oublier je ne sais quels tourments
Te plongeant toujours plus en asservissement
Nous avons tous souffert de cet inique lien
Aujourd’hui n’en subsiste que le plus grand chagrin

Aucune de nos larmes ne fait s’ouvrir ton oeil
Tes souffrances ont pris fin, les nôtres continuent
Repose dans la paix, celle que tu aurais voulue
Celle que je demande à Dieu de t’accorder.
Adieu mon frère, je te garderai en mon cœur
Car, hélas c’est bien toi qui dort dans ce cercueil !

Mysticpat13©P.S.2000-2008

mercredi 13 février 2008

365ème jour

J’avais rêvé pour nous d’un amour sans nuages
De sentiments mystiques, de rêves, de partage
Mais l’immortel amour n’existe qu’en des songes
Seuls complices de nuits que la souffrance ronge

Depuis ce jour brumeux où sans le moindre égard
Tu diluas mon amour en un épais brouillard
Tu as brisé mon cœur en mille et un morceaux
Ne me laissant plus rien que ce petit berceau

Où dormait notre enfant, ce petit bout de toi
Tu nous as délaissées et j’ai du tant de fois
Me battre et m’acharner à croire en l’avenir
Quand cette simple idée me faisant tant frémir !

J’ai lutté et lutté pensant qu’un de ces jours
J’oublierai à jamais d’espérer ton retour
J’ai accepté mon sort en me persuadant
Que rester ton amie m’était bien suffisant

Le mensonge était pieu, il permettait surtout
De garder bien secret un espoir un peu fou
Qu’un jour de guerre lasse tu reconnaisses enfin
Que je demeurerai ton havre, ton chemin.

J’espérais follement que tu me reviendrais
Il y a tant d'années, il y a si longtemps…

Hier, j’ai vu se lever le 365ème jour… d’après
D’après toi, d’après ce triste jour où j’ai posé
Sur tes lèvres glacées un tout dernier baiser
J’ai toujours dans la tête le bruit de tous ces pleurs
Je ne peux oublier l’odeur lourde des fleurs…
Le froid de cette pièce qui a givré mon cœur ;
Tu me manques et sans toi il n’est aucun bonheur !

Mysticpat13-P.S.2000-2008




Ruby, my funny dog

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Merci à LeParisien.fr vidéo censurée (Dalymotion et Youtube) ! Significatif !

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